Pratiques commerciales : Déclaration préalable d’une vente au déballage (brocante, vide-grenier…)

La vente au déballage, telle que les brocantes ou vide-greniers, est une activité réglementée qui permet de vendre des marchandises dans des lieux non destinés à la vente au public. Pour organiser un tel événement, il est nécessaire de faire une déclaration préalable au moins 1 mois avant la tenue de celui-ci.

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Brocante du Val par l’ASECAM le 26 mai 2024

Pièces à fournir

  • déclaration préalable d’une vente au déballage (CERFA 13939*01) ;
  • carte nationale d’identité de l’organisateur ou statuts (société ou association) ;
  • plan d’implantation de l’événement prévu.

Prévoir 1 à 2 mois de délai d’instruction.

Contact

Procédure de traitement de sortie de crise

La procédure de traitement de sortie de crise est une procédure de redressement judiciaire simplifié temporaire . Elle est ouverte aux petites entreprises en cessation des paiements qui peuvent présenter un projet de plan de continuation de l’activité dans un bref délai. Cette procédure peut être demandée jusqu’au 21 novembre 2025.

    Ce dispositif s’adresse à une entreprise ayant une comptabilité très à jour. Pour bénéficier de cette procédure, elle doit remplir toutes les conditions suivantes :

    • Avoir moins de 3 millions € de passif déclaré hors capitaux propres. Ce critère s’apprécie à la date de clôture du dernier exercice comptable.

    • Avoir moins de 20 salariés à la date de la demande d’ouverture de la procédure

    • Être en situation de cessation des paiements

    • Disposer des fonds nécessaires pour régler le paiement de ses créances salariales

    • Disposer de comptes apparaissant réguliers, «  sincères et aptes à donner une image fidèle de la situation financière de la société  ». En d’autres termes, les comptes doivent refléter la situation économique réelle de l’entreprise.

    • Pouvoir élaborer un projet de plan de continuation dans un délai de 3 mois

    À savoir

    Le micro-entrepreneur peut bénéficier de la procédure de traitement de sortie de crise.

    Seul le chef d’entreprise (ou le représentant légal de la société) a la possibilité de demander l’ouverture de cette procédure. Il s’adresse au tribunal de commerce ou au tribunal judiciaire en fonction de l’activité exercée :

    Pour demander l’ouverture de la procédure de traitement de sortie de crise, le chef d’entreprise dépose une demande auprès du greffe du tribunal de commerce du lieu du siège social de l’entreprise.

    Où s’adresser ?

     Greffe du tribunal de commerce 

    La demande d’ouverture de traitement de sortie de crise est accompagnée des documents suivants :

    • Comptes annuels du dernier exercice

    • Extrait Kbis ou numéro unique d’identification de l’entreprise (numéro Siren)

    • État du passif exigible et de l’actif disponible et déclaration de cessation des paiements

    • Nombre de salariés employés à la date de la demande (nom, adresse etc.) et le total du bilan ainsi que le montant du chiffre d’affaires à la date de clôture du dernier exercice comptable

    • État chiffré des créances et des dettes avec l’indication selon le cas, du nom ou de la dénomination et du domicile ou siège des créanciers et, pour les salariés, le montant global des sommes impayées

    • État actif et passif des sûretés et engagement hors bilan (par exemple, garantie d’actif et de passif)

    • Inventaire sommaire des biens de l’entreprise

    • S’il s’agit d’une société comportant des membres responsables solidairement des dettes sociales ( SNC  ou les commandités dans la  SCS  et la  SCA ) la liste de ceux-ci avec l’indication de leur nom et domicile

    • Situation de trésorerie (liste des créances et dettes) datant de moins d’un mois

    • Attestation sur l’honneur certifiant l’absence de procédure de mandat ad hoc ou de conciliation dans les 18 mois précédant la demande

      Pour obtenir l’ouverture d’une procédure de traitement de sortie de crise, le chef d’entreprise dépose une demande auprès du greffe du tribunal judiciaire du lieu du siège de l’entreprise.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      La demande d’ouverture de traitement de sortie de crise est accompagnée des documents suivants :

      • Comptes annuels du dernier exercice

      • Numéro unique d’identification de l’entreprise (numéro Siren)

      • État du passif exigible et de l’actif disponible et déclaration de cessation des paiements

      • Nombre de salariés employés à la date de la demande (nom, adresse etc.) et le total du bilan ainsi que le montant du chiffre d’affaires à la date de clôture du dernier exercice comptable

      • État chiffré des créances et des dettes avec l’indication selon le cas, du nom ou de la dénomination et du domicile ou siège des créanciers et, pour les salariés, le montant global des sommes impayées

      • État actif et passif des sûretés et engagement hors bilan (par exemple, garantie d’actif et de passif)

      • Inventaire sommaire des biens de l’entreprise

      • Désignation de l’ordre professionnel ou de l’autorité dont relève l’entreprise (ordre des infirmiers, ordre des avocats, etc.)

      • S’il s’agit d’une société comportant des membres responsables solidairement des dettes sociales (  SCP ,  SCM ,  SELCA  avec la liste de ceux-ci et l’indication de leur nom et domicile)

      • Situation de trésorerie (liste des créances et dettes) datant de moins d’1 mois

      • Attestation sur l’honneur certifiant l’absence de procédure de mandat ad hoc ou de conciliation dans les 18 mois précédant la demande

        Période d’observation

        Le tribunal examine la demande d’ouverture de la procédure de traitement de sortie de crise. S’il estime qu’elle est justifiée, il ouvre la procédure (dans un jugement d’ouverture) et désigne un mandataire de justice chargé de surveiller la gestion du chef d’entreprise et de représenter les créanciers.

        À savoir

        Le mandataire de justice est un administrateur judiciaire ou un mandataire judiciaire.

        Le jugement d’ouverture fait débuter une période d’observation qui dure 3 mois maximum.

        Au bout de 2 mois, le tribunal décide de poursuivre ou non la procédure de sortie de crise pour le mois restant lorsque l’entreprise dispose de capacités financières suffisantes.

        Vérification du passif

        Dans la procédure de traitement de sortie de crise, la vérification du passif est très allégée. Les créanciers de l’entreprise n’ont pas à effectuer de déclaration de créances.

        Dans les 10 jours suivant le jugement d’ouverture de la procédure, la liste des créances est déposée par l’entreprise au greffe du tribunal. Le greffier remet un exemplaire de cette liste au mandataire de justice. Celui-ci vérifie la conformité de la liste avec les documents comptables de l’entreprise.

        Le mandataire informe chaque créancier figurant sur la liste. Les créanciers disposent alors d’un mois à compter de cette transmission pour contester l’existence ou le montant de leur créance.

        Si les créances ne sont pas contestées, le plan de continuation peut être élaboré.

        À la fin de la période d’observation (3 mois au maximum), le tribunal a plusieurs options : il peut adopter un plan de continuation, ouvrir une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire ou clôturer la procédure.

        Adoption d’un plan de continuation

        Le plan de continuation est préparé par le chef d’entreprise avec l’aide du mandataire de justice désigné par le tribunal. Il doit être adopté dans un délai de 3 mois (durée maximale de la période d’observation).

        Ce plan concerne uniquement les créances figurant sur la liste établie par le chef d’entreprise et qui sont apparues avant l’ouverture de la procédure. Il peut prévoir des délais de paiment et remises de dettes.

        Il est ensuite présenté au tribunal qui fixe la durée du plan de continuation. Cette durée ne peut excéder 10 ans.

        Le tribunal arrête le plan de continuation dans les mêmes conditions que celles prévues pour la procédure de sauvegarde.

        Le plan concerne uniquement les créances antérieures à l’ouverture de la procédure et mentionnées sur la liste des créanciers établie par le dirigeant. Il ne concerne pas les créances suivantes :

        • Créances salariales, c’est-à-dire les sommes versée à un salarié lié au titre de son contrat de travail (salaire, arriéré de salaire, indemnité de congés payés, indemnité de préavis, indemnité de licenciement)

        • Créances d’origine délictuelle (sommes dues dans le cadre d’une condamnation pénale pour un délit)

        • Créances d’un montant inférieur à 500 €

        • Créances alimentaires

        Le plan prévoit un échelonnement du paiement du passif sur une durée maximale de 10 ans. En revanche, il ne peut pas prévoir la cession de l’entreprise ou des licenciements.

        Ouverture d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire

        Si l’entreprise n’est pas en mesure de présenter un plan de continuation viable dans le délai de 3 mois après le jugement d’ouverture, une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire peut être ouverte par le tribunal si les conditions sont réunies.

        Elle peut être demandée par les personnes suivantes :

        • Chef d’entreprise ou représentant légal de la société

        • Mandataire de justice

        • Ministère public

        Clôture de la procédure

        La clôture de la procédure est prononcée par le tribunal si un plan de continuation n’a pas été présenté dans le délai de 3 mois.

      Traitement des difficultés