Dans quel cadre peut-on effectuer un test de paternité ?
Un test génétique est autorisé uniquement dans le cadre d’une procédure judiciaire visant l’un des objectifs suivants :
Établir ou contester un lien de filiation
Recevoir ou supprimer une contribution financière (aussi appelée subsides)
Établir l’identité d’une personne décédée, dans le cadre d’une enquête de police
Le test de paternité peut être accompli selon l’une des méthodes suivantes :
Examen comparé des sangs
Identification par les empreintes génétiques (test ADN)
Le test de paternité peut être effectué uniquement par des techniciens spécialement agréés à cet effet.
À savoir
aucun test de paternité ne peut être pratiqué avant la naissance.
Une personne peut refuser de se soumettre à un test de paternité.
Son consentement est obligatoire pour y procéder.
Toutefois, le juge peut considérer le refus comme une preuve de sa paternité (ou de sa non-paternité, par exemple en cas de reconnaissance frauduleuse).
Vous pouvez demander au juge un test de paternité si vous le saisissez pour établir ou contester un lien de filiation.
Le test peut être refusé par le juge uniquement pour un motif légitime.
Vous n’avez pas à réunir des preuves ou indices de la paternité pour obtenir le test.
Vous ne pouvez pas demander un test génétique en urgence, devant le juge des référés.
À savoir
L’expertise biologique post mortem est possible uniquement si la personne avait donné son accord exprès de son vivant.
Le test de paternité est ordonné par le juge. L’assistance d’un avocat est obligatoire.