Si le client déclare qu’il ne détient pas de LDDS dans un autre établissement, la banque doit l’informer de la nécessité d’interroger l’administration fiscale à ce sujet.
Dans ce cas, le client doit préciser à la banque s’il accepte ou non que l’administration fiscale communique à la banque les informations sur les LDDS qu’il pourrait détenir dans d’autres établissements (existence du compte, date d’ouverture, montant de l’épargne etc.).
La banque ne peut pas faire l’ouverture du livret tant qu’elle n’a pas la réponse de l’administration fiscale. Cette réponse doit intervenir dans un délai maximal de 2 jours ouvrés.
La situation varie suivant la nature des informations transmises par l’administration fiscale.
Si l’administration fiscale confirme que le client ne détient pas de LDDS dans un autre établissement, la banque doit lui ouvrir le livret.
Si l’administration fiscale signale à la banque que le client détient déjà un LDDS dans un autre établissement, la banque doit transmettre les informations au client et lui demander de choisir l’une des 3 solutions suivantes :
Clôturer lui-même les LDDS déjà existants
Autoriser la banque à effectuer les formalités de clôture des LDDS déjà existants et à virer les fonds sur le nouveau LDDS
Renoncer à la demande d’ouverture du nouveau LDDS
Le client ne peut pas s’opposer à ce que l’administration fiscale communique à la banque l’information sur l’existence d’autres LDDS ouverts à son nom.
La situation varie suivant la nature des informations transmises par l’administration fiscale.
Si l’administration fiscale confirme que le client ne détient pas de LDDS dans un autre établissement, la banque doit lui ouvrir le livret.
La banque doit refuser d’ouvrir le LDDS et informer le client des motifs du refus.