État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Mariage sans contrat : régime de la communauté réduite aux acquêts

Vous souhaitez vous marier sans signer de contrat de mariage ? Vos biens seront automatiquement soumis au régime légal de la communauté réduite aux acquêts. Les biens que vous possédez avant le mariage restent votre propriété personnelle. Votre patrimoine se compose de biens propres, de biens communs et de dettes. À la fin du mariage, les biens communs sont partagés. Vous pouvez changer de régime matrimonial, sous certaines conditions. Nous vous présentons les informations à connaître.

    C’est un régime matrimonial.

    Si vous vous mariez sans contrat de mariage, vous êtes automatiquement soumis au régime de la communauté légale.

    Il s’agit de la communauté réduite aux acquêts.

    À savoir

    Vous n’avez aucune formalité à accomplir pour bénéficier de ce régime.

    La communauté réduite aux acquêts distingue les biens suivants :

    • Biens vous appartenant à tous les 2, chacun pour moitié : on parle de biens communs

    • Biens appartenant uniquement à l’un de vous 2 : on parle de biens propres.

    Vos acquêts , c’est-à-dire les biens mobiliers ou immobiliers acquis par vous 2, ensemble ou séparément, moyennant paiement (on dit aussi à titre onéreux ) pendant votre mariage, sont des biens communs.

    Ces biens peuvent être acquis par l’un des moyens suivants :

    • Revenus tirés de votre travail (quelle que soit l’activité exercée)

    • Économies faites sur les revenus des biens appartenant à l’un de vous 2.

    Si vous êtes marié, votre patrimoine se compose de biens propres, de biens communs et de dettes.

    Biens propres

    Les bien suivants sont des biens propres :

    • Bien mobilier ou immobilier dont un époux est propriétaire avant le mariage

    • Bien reçu par donation ou succession (héritage ou legs par testament) par un seul époux durant le mariage (sauf volonté contraire du testateur ou du donateur).

    D’éléments constituent aussi des biens propres, notamment les suivants :

    • Vêtements personnels

    • Certaines créances et pensions, telles que pensions alimentaires ou d’invalidité

    • Indemnité réparant un préjudice corporel ou moral subi par un époux

    • Certains biens professionnels nécessaires à l’activité de l’un des époux.

    Le bien que vous achetez, durant le mariage, avec de l’argent provenant d’une succession ou de la vente d’un bien propre, est aussi un bien propre. Il faut que l’origine de l’argent soit déclarée dans l’acte d’achat notarié.

    Chacun de vous gère et dispose seul de ses biens propres.

    À savoir

    Si votre logement familial est un bien propre, celui qui en est propriétaire ne peut pas en disposer seul. Il doit obtenir l’accord de son conjoint. Cette règle vaut aussi pour les meubles qui garnissent le logement familial.

    Biens communs

    Tout bien est présumé commun, sauf preuve contraire.

    Les éléments suivants constituent des biens communs (liste non exhaustive) :

    • Salaires et revenus professionnels

    • Pensions de retraite

    • Gains de jeux

    • Revenus d’épargne et de placements.

    Pour les biens communs, chacun de vous 2 peut effectuer seul les actes d’administration et les actes de disposition.

    Toutefois, votre accord à tous les 2 est nécessaire dans certains cas, notamment les suivants :

    • Bail d’un fonds rural ou d’un immeuble à usage commercial, industriel ou artisanal

    • Vente, donation ou constitution d’une garantie (par exemple, hypothèque) sur un immeuble appartenant aux 2 époux.

    À savoir

    Chacun de vous 2 gère et dispose seul de ses gains et salaires, quel que soit votre régime matrimonial.

    L’obligation de remboursement des dettes varie selon que les biens sont communs ou propres à un seul époux.

    Pour préserver certains biens propres face aux exigences des créanciers, il vous appartient de prouver que vous en êtes seul propriétaire.

    Les règles dépendent des dépenses concernées :

    En tant qu’époux, vous devez contribuer aux charges du mariage.

    Toutes les dettes que l’un de vous 2 contracte vous engagent tous les 2 si elles portent sur l’une des obligations suivantes :

    • Entretien du ménage

    • Éducation des enfants.

    Exemple

    Sont considérées comme des dépenses d’entretien du ménage ou d’éducation des enfants (liste non exhaustive) :

    • Alimentation

    • Factures d’eau et d’électricité

    • Frais vestimentaires et scolaires des enfants.

    L’impôt sur le revenu pèse aussi sur vous 2.

    Toutefois, si votre épouse/époux fait des dépenses manifestement excessives par rapport aux revenus de votre ménage, lui seul est engagé.

    Attention

    Dans ce cas, le créancier peut saisir vos biens communs. Mais il ne peut pas saisir votre salaire, ni vos biens propres.

      Vous êtes tous les 2 engagés uniquement si vous avez tous les 2 donné votre consentement exprès.

      En l’absence d’accord de votre épouse/époux, vous engagez uniquement vos biens propres et vos revenus.

      À noter

      L’emprunt que vous souscrivez pour une somme modeste nécessaire aux besoins de la vie courante vous engage tous les 2.

        L’engagement en tant que caution vaut pour vous 2 uniquement si vous avez tous les 2 donné votre consentement exprès.

        En l’absence d’accord de votre épouse/époux, vous engagez uniquement vos biens propres et vos revenus.

          Vous pouvez librement changer ou modifier votre régime matrimonial.

          Vous devez respecter les conditions suivantes :

          • Recours à un notaire

          • Respect de l’intérêt de la famille

          • Information des personnes intéressées (notamment vos enfants majeurs, vos créanciers).

          Votre changement de régime est soumis à l’homologation d’un tribunal uniquement en cas d’opposition d’une des personnes suivantes :

          Vous devez être assisté par un avocat.

          L’avocat présente une requête au tribunal judiciaire du lieu de résidence de la famille, à vos 2 noms, à laquelle est jointe une copie de l’acte notarié.

          Où s’adresser ?

           Avocat 

          À noter

          Le changement ou la modification de régime matrimonial est mentionné en marge de l’acte de mariage.

        Comment faire si…