État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Comment est calculée l’indemnité de congés payés du salarié ?

Pendant ses congés, le salarié ne perçoit pas de salaire. Le salarié perçoit toutefois une indemnité de congés payés. L’indemnité de congés payés peut être calculée de 2 façons : soit par la règle du 1/10e de la rémunération brute totale soit par la règle du maintien de salaire.

    L’indemnité de congés payés du salarié est calculée par comparaison entre 2 modes de calcul :

    • Selon la 1re méthode (dite du ), l’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la période de référence

    • Selon la 2de méthode (dite du ), l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération perçue si le salarié avait continué de travailler.

    C’est le montant le plus avantageux qui est versé.

    Pour effectuer ce calcul, l’employeur peut tenir compte :

    • Soit de l’horaire réel du mois, méthode la plus juste et reconnue par les juges

    • Soit du nombre moyen de jours ouvrables (ou ouvrés)

    • Soit du nombre réel de jours ouvrables (ou ouvrés).

    Exemple

    Un salarié perçoit un salaire de 21 840 € brut au cours de la période de référence prise en compte pour le calcul de ses indemnités (soit 1 820 € par mois) et le salarié prend 2 semaines de congés payés.

    Les 2 méthodes de calcul sont les suivantes :

    Comparatif des méthodes de calcul de l’indemnité de congés payés

    Méthode du maintien de salaire

    Méthode du 1/10e

    En tenant compte de l’horaire réel du mois (7 heures par jour) au cours d’un mois qui comporte 21 jours ouvrés, le nombre réel d’heures travaillées dans le mois est fixé à 147 heures (21 x 7) et le nombre d’heures non travaillées en raison des congés payés à 70 heures (10 x 7).

    Le calcul est le suivant : 1 820 x (7×10) / (7×21) = 866,66. €

    Le calcul du 1/10e de la rémunération brute est effectué ainsi : (21 840/10) = 2 184 € pour un congé d’une durée de 30 jours ouvrables (ou 25 jours ouvrés).

    Pour une fraction de 2 semaines de congés, le calcul est le suivant :

    • En jours ouvrables (soit 12 jours) : (21 840/10) x (12/30) = 873,60 €

    • En jours ouvrés (soit 10 jours) : (21 840/10) x (10/25) = 873,60. €

    Le salarié perçoit alors le montant le plus favorable, soit 873,60 € pour vos 2 semaines de congés payés.

    À savoir

    L’indemnité de congés payés est versée à la date habituelle de paiement du salaire. Les dates des congés payés et le montant de l’indemnité de congés payés correspondante doivent figurer sur la fiche de paie.