État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Nationalité française d’un enfant recueilli

Vous avez recueilli un enfant et vous voulez savoir s’il devient automatiquement français ? Nous vous indiquons les règles à connaître selon que l’enfant est recueilli par un Français ou confié à l’Aide sociale à l’enfance (Ase) et les étapes à suivre pour faire la déclaration de nationalité française.

Nationalité française

    • L’enfant doit être mineur (moins de 18 ans) le jour de la déclaration de nationalité française

    • L’enfant doit avoir été recueilli sur décision de justice et élevé depuis 3 ans ou plus par un Français ou confié à l’Aide sociale à l’enfance (Ase) depuis 3 ans ou plus

    À savoir

    l’adopté peut devenir français à sa majorité par naturalisation, sous conditions, s’il est né à l’étranger ou s’il ne remplit pas les conditions d’acquisition automatique de la nationalité française. Il peut déposer sa demande de naturalisation française dès 17 ans.

    Documents à fournir

    Les documents à fournir sont les suivants :

    • Déclaration en 2 exemplaires, datée et signée par le ou les représentants légaux du mineur

    • Copie intégrale de l’acte de naissance du mineur

    • Justificatif d’identité du mineur. Par exemple, titre d’identité républicain, passeport étranger, carte scolaire.

    • Justificatif de domicile du mineur

    • Photographie d’identité récente du mineur

    • Copie de la décision du président du conseil général mettant en œuvre une mesure de protection administrative (accueil du mineur) ou copie certifiée conforme de la décision de justice ordonnant le placement du mineur.

    En fonction de votre situation, des documents complémentaires pourront vous être demandés par le service en charge de l’instruction de votre demande.

      Les documents à fournir sont les suivants :

      • Déclaration en 2 exemplaires, datée et signée par le ou les représentants légaux du mineur

      • Copie intégrale de l’acte de naissance du mineur

      • Justificatif d’identité du mineur. Par exemple, titre d’identité républicain, passeport étranger, carte scolaire.

      • Justificatif de domicile du mineur

      • Photographie d’identité récente du mineur

      • Justificatif du recueil en France

      • Justificatif de résidence en France

      • Copie intégrale de l’acte de naissance du recueillant

      • Certificat de nationalité française du recueillant

      • Justificatif d’identité du recueillant. Par exemple, carte nationale d’identité, passeport français, permis de conduire

      • Copie certifiée conforme de la décision de délégation d’autorité parentale

      En fonction de votre situation, des documents complémentaires pourront vous être demandés par le service en charge de l’instruction de votre demande.

        Consignes sur les documents à fournir

        Traduction

        Vous devez joindre une traduction de chaque document rédigé en langue étrangère.

        Vous devez fournir l’original de la traduction.

        La traduction doit être faite par un traducteur inscrit sur la liste des experts agréés par les cours d’appel.

        La traduction n’est toutefois pas nécessaire pour un extrait plurilingue d’acte de naissance dont l’une des langues est le français.

        De plus, pour éviter d’avoir à traduire certains documents délivrés par un pays de l’Union européenne, un formulaire multilingue peut être joint.

        Consultez le  site e-justice  pour avoir des informations complémentaires.

        Légalisation ou apostille

        Certains documents établis à l’étranger doivent être ou pour être acceptés en France.

        Renseignez-vous auprès de l’ambassade ou au consulat du pays concerné.

        Vous devez vous adresser au tribunal judiciaire ou de proximité du lieu de domicile du mineur.

        Vous pouvez déposer votre dossier ou l’envoyer par courrier.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Un récépissé vous est adressé lorsque le dossier est complet.

          Vous devez vous adresser au consulat général de France.

          Vous pouvez déposer votre dossier ou l’envoyer par courrier.

          Un récépissé vous est adressé lorsque le dossier est complet.

            En l’absence de réponse dans les 6 mois suivant la date du récépissé, cela signifie que la déclaration de nationalité française est enregistrée (acceptée).

            La déclaration de nationalité française prend effet à la date à laquelle elle a été faite.

            Une copie de la déclaration est adressée au déclarant avec la mention de l’enregistrement.

            À savoir

            l’adopté peut conserver sa nationalité d’origine si la réglementation du pays concerné le permet. En effet, certains pays ne reconnaissent pas la double nationalité. Renseignez-vous auprès de l’ambassade du pays d’origine.

            Savoir si le ministère public peut contester l’enregistrement de la déclaration de nationalité

            Le ministère public peut contester l’enregistrement de la déclaration de nationalité dans un délai de 2 ans si les conditions ne sont pas remplies.

            Il peut également contester la déclaration de nationalité en cas de mensonge ou de fraude dans le délai de 2 ans à partir de leur découverte.

            Le tribunal judiciaire vous notifie sa décision motivée de refus.

            Vous pouvez faire un recours dans un délai de 6 mois à partir de la date de la notification;

            La notification indique comment faire un recours.

            L’avocat est obligatoire. C’est lui qui se charge de la démarche.

            • Le jeune doit être mineur (moins de 18 ans) le jour de la déclaration de nationalité française

            • Le jeune doit avoir été recueilli sur décision de justice et élevé depuis 3 ans ou plus par un Français ou confié à l’Aide sociale à l’enfance (Ase) depuis 3 ans ou plus

            À savoir

            l’adopté peut devenir français à sa majorité par naturalisation, sous conditions, s’il est né à l’étranger ou s’il ne remplit pas les conditions d’acquisition automatique de la nationalité française. Il peut déposer sa demande de naturalisation française dès 17 ans.

            Documents à fournir

            Les documents à fournir sont les suivants :

            • Déclaration en 2 exemplaires, datée et signée par le jeune de 16 ans ou plus.

              Toutefois, la déclaration est datée et signée par le ou les représentants légaux du jeune s’il est sous tutelle ou si un handicap l’empêche d’exprimer sa volonté.

            • Copie intégrale de l’acte de naissance du mineur

            • Justificatif d’identité du mineur. Par exemple, titre d’identité républicain, passeport étranger, carte scolaire.

            • Justificatif de domicile du mineur

            • Photographie d’identité récente du mineur

            • Copie de la décision du président du conseil général mettant en œuvre une mesure de protection administrative (accueil du mineur) ou copie certifiée conforme de la décision de justice ordonnant le placement du mineur.

            En fonction de votre situation, des documents complémentaires pourront vous être demandés par le service en charge de l’instruction de votre demande.

              Les documents à fournir sont les suivants :

              • Déclaration en 2 exemplaires, datée et signée par le jeune de 16 ans ou plus.

                Toutefois, la déclaration est datée et signée par le ou les représentants légaux du jeune s’il est sous tutelle ou si un handicap l’empêche d’exprimer sa volonté.

              • Copie intégrale de l’acte de naissance du mineur

              • Justificatif d’identité du mineur. Par exemple, titre d’identité républicain, passeport étranger, carte scolaire.

              • Justificatif de domicile du mineur

              • Photographie d’identité récente du mineur

              • Justificatif du recueil en France

              • Justificatif de résidence en France

              • Copie intégrale de l’acte de naissance du recueillant

              • Certificat de nationalité française du recueillant

              • Justificatif d’identité du recueillant. Par exemple, carte nationale d’identité, passeport français, permis de conduire

              En fonction de votre situation, des documents complémentaires pourront vous être demandés par le service en charge de l’instruction de votre demande.

                Consignes sur les documents à fournir

                Traduction

                Vous devez joindre une traduction de chaque document rédigé en langue étrangère.

                Vous devez fournir l’original de la traduction.

                La traduction doit être faite par un traducteur inscrit sur la liste des experts agréés par les cours d’appel.

                La traduction n’est toutefois pas nécessaire pour un extrait plurilingue d’acte de naissance dont l’une des langues est le français.

                De plus, pour éviter d’avoir à traduire certains documents délivrés par un pays de l’Union européenne, un formulaire multilingue peut être joint.

                Consultez le  site e-justice  pour avoir des informations complémentaires.

                Légalisation ou apostille

                Certains documents établis à l’étranger doivent être ou pour être acceptés en France.

                Renseignez-vous auprès de l’ambassade ou au consulat du pays concerné.

                Vous devez vous adresser au tribunal judiciaire ou de proximité de votre domicile.

                Vous pouvez déposer votre dossier ou l’envoyer par courrier.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Un récépissé vous est adressé lorsque le dossier est complet.

                  Vous devez vous adresser au consulat général de France.

                  Vous pouvez déposer votre dossier ou l’envoyer par courrier.

                  Un récépissé vous est adressé lorsque le dossier est complet.

                    En l’absence de réponse dans les 6 mois suivant la date du récépissé, cela signifie que la déclaration de nationalité française est enregistrée (acceptée).

                    La déclaration de nationalité française prend effet à la date à laquelle elle a été faite.

                    Une copie de la déclaration est adressée au déclarant avec la mention de l’enregistrement.

                    À savoir

                    l’adopté peut conserver sa nationalité d’origine si la réglementation du pays concerné le permet. En effet, certains pays ne reconnaissent pas la double nationalité. Renseignez-vous auprès de l’ambassade du pays d’origine.

                    Contestation de l’enregistrement par le ministère public

                    Le ministère public peut contester l’enregistrement de la déclaration de nationalité dans un délai de 2 ans si les conditions ne sont pas remplies.

                    Il peut également contester la déclaration de nationalité en cas de mensonge ou de fraude dans le délai de 2 ans à partir de leur découverte.

                    Le tribunal judiciaire vous notifie sa décision motivée de refus.

                    Vous pouvez faire un recours dans un délai de 6 mois à partir de la date de la notification;

                    La notification indique comment faire un recours.

                    L’avocat est obligatoire. C’est lui qui se charge de la démarche.