État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Accouchement sous X

Vous êtes enceinte et vous avez décidé d’accoucher sous X , c’est-à-dire anonymement ? Vous souhaitez connaître la démarche à effectuer et/ou savoir si vous pouvez récupérer votre enfant après qu’il a été confié à l’aide sociale à l’enfance (Ase) ?Nous vous présentons les informations à connaître.

    Si vous souhaitez accoucher sous X, vous devez avertir l’équipe médicale de l’établissement de santé de votre choix (hôpital ou clinique, conventionné ou non).

    Aucune pièce d’identité ne peut vous être demandée. Aucune enquête ne peut être menée. Ainsi, vous conservez le secret de son admission.

    À savoir

    Après votre accouchement sous X, vous pourrez lever le secret de votre identité, à tout moment, au cours de votre vie.

    L’équipe médicale vous fournit les informations suivantes pour que votre décision puisse être prise de manière éclairée :

    • Conséquences de l’abandon de l’enfant

    • Choix de donner ou non son identité et/ou des éléments la concernant ou concernant les origines de l’enfant sous pli fermé (par exemple, sur sa santé et celle du père, les circonstances de sa naissance). Le pli fermé est conservé par le président des services du département.

    • Aides financières permettant d’élever l’enfant

    • Régime des tutelles des pupilles de l’État qui s’appliquera à l’enfant

    • Délais et conditions dans lesquels l’enfant pourra être repris par ses parents

    À savoir

    sur votre demande ou avec votre accord, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement psychologique et social de la part des services du département de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

    Votre enfant est remis à l’Ase.

    Un procès-verbal est établi. Il mentionne votre consentement éventuel à l’adoption. Si vous le souhaitez, il contient aussi tous renseignements concernant la santé, les origines de votre enfant, les raisons et les circonstances de sa remise à l’Ase.

    À partir de ce moment, l’enfant n’a plus de filiation. L’enfant est déclaré pupille de l’État à titre provisoire à la date à laquelle est établi le procès-verbal.

    Une tutelle spécifique est alors organisée par le préfet (qui exerce les fonctions de tuteur) et le conseil de famille des pupilles de l’État pour protéger l’enfant.

    L’enfant est ensuite placé dans une pouponnière ou auprès d’une famille d’accueil pour une période transitoire.

    Vous disposez d’un délai de 2 mois pour revenir sur votre décision et reconnaître votre enfant. L’abandon reste donc provisoire pendant ce délai.

    Durant cette période, l’enfant n’est pas adoptable.

    En revanche, si vous revenez sur votre décision, un accompagnement vous est proposé par les services du département pendant les 3 années qui suivent la restitution de votre enfant.

    Ce suivi a pour but de rétablir les relations nécessaires au développement physique et psychologique de l’enfant, et assurer sa stabilité affective.

    Après ce délai de 2 mois, si vous n’êtes pas revenue chercher votre enfant, celui-ci est définitivement admis comme pupille de l’État. Il peut alors être proposé à l’adoption.

    Chaque parent peut reconnaître un enfant né sous X dans un délai de 2 mois.

    Le père peut reconnaître son enfant né sous X dans les 2 mois qui suivent la naissance.

    La reconnaissance peut se faire dans n’importe quelle mairie en présentant les documents suivants :

    • Justificatif d’identité

    • Justificatif de domicile (ou de résidence) de moins de 3 mois

    Où s’adresser ?

     Mairie 

    S’il ignore les date et lieu de naissance de l’enfant, il peut saisir le procureur de la République pour effectuer des recherches sur les date et lieu d’établissement de l’acte de naissance.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

      La mère doit reconnaître l’enfant dans les 2 mois après la naissance de l’enfant pour demander que ce dernier lui soit remis.

      La reconnaissance peut se faire dans n’importe quelle mairie en présentant les documents suivants :

      • Justificatif d’identité

      • Justificatif de domicile (ou de résidence) de moins de 3 mois

      Où s’adresser ?

       Mairie 

      Placement d’un enfant

        • Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (CNAOP)

          Par courrier

          Secrétariat général

          14, avenue Duquesne

          75350 Paris 07 SP

          Par courriel

          ccnaop.contact@france-enfance-protegee.fr