État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire priseur)

Vous avez besoin d’un huissier de justice ? Attention, vous devez désormais faire appel à un commissaire de justice. En effet, depuis le 1er juillet 2022, les huissiers de justice et les commissaires-priseurs judiciaires deviennent des commissaires de justice. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Depuis le 1er juillet 2022, une nouvelle profession de commissaire de justice est créée.

    Elle remplace les anciennes professions d’huissier de justice et de commissaire-priseur judiciaire, qui sont fusionnées.

    Les commissaires de justice sont des officiers publics et ministériels.

    Ils exercent les missions qui étaient auparavant exercées par l’huissier de justice et par le commissaire-priseur judiciaire.

    La nouvelle profession est dirigée par la  Chambre nationale des commissaires de justice .

    Les missions principales du commissaire de justice sont les suivantes :

    • Faire exécuter les décisions de justice et les actes ou titres exécutoires

    • Faire des inventaires, fixer les prix et vendre aux enchères publiques des meubles destinés à la vente en vertu de la loi ou d’une décision de justice

    • Faire la signification ou la notification d’actes judiciaires ou non judiciaires

    • Prendre des mesures conservatoires après l’ouverture d’une succession

    • Assurer le service des audiences auprès des cours et tribunaux

    • Délivrer et mettre à exécution le titre de recouvrement prévu en cas de non-paiement d’un chèque

    • Mettre en œuvre la procédure simplifiée de recouvrement des petites créances

    • Établir les constats d’état des lieux

    • Assister le greffier en chef dans sa mission de vérification des comptes de tutelle

    Le commissaire de justice peut aussi effectuer les missions suivantes :

    • Procéder au recouvrement amiable ou judiciaire de toutes créances

    • Effectuer à la demande de la justice ou des particuliers des constatations matérielles qui font foi, sauf en matière pénale

    • Servir de liquidateur dans les procédures de liquidation judiciaire ou d’assistant du juge dans le cadre des procédures de rétablissement professionnel

    • Remplir les missions de séquestre (gardien temporaire d’une chose)

    • Aider le juge à se faire une opinion sur une question de fait

    • Vérifier les comptes de gestion d’un mineur sous tutelle

    Le commissaire de justice peut exercer d’autres activités à titre accessoire, mais il n’a pas le droit de faire du commerce. Il peut par exemple être administrateur d’immeubles, agent d’assurances, médiateur judiciaire ou à titre conventionnel (dans certaines conditions).

    À savoir

    Les missions exercées par le commissaire de justice sont payantes. Certains tarifs sont fixés par la loi. Vous pouvez connaître le montant de ces émoluments depuis le  site legifrance.gouv.fr .

Acteurs du monde judiciaire