État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Injonction de faire

Votre commande n’est pas livrée ou les travaux dans votre logement ne sont pas terminés ? Vous pouvez demander une ordonnance d’injonction de faire à un juge pour obliger votre adversaire à exécuter son obligation. Si votre demande est justifiée par des preuves, le juge fixe les conditions et le délai dans lesquels l’exécution doit être faite. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Pour faire une demande en injonction de faire, vous devez vérifier que les 3 conditions suivantes sont remplies :

    • Le contrat a été conclu entre des personnes n’ayant pas toutes le statut de commerçant

    • Le montant du litige (le prix du produit non livré par exemple) n’excède pas 10 000 €

    • Le délai pour agir (délai de prescription) n’est pas dépassé : 5 ans ou moins (à vérifier sur le contrat).

    À noter

    La tentative de conciliation n’est pas obligatoire, mais reste recommandée. Vous pouvez la proposer à votre adversaire par un courrier recommandé avec accusé de réception ou avec l’aide d’un conciliateur de justice.

    Vous pouvez faire une demande en remplissant le formulaire cerfa n°11723. Il doit être complété, daté et signé.

  • Demande en injonction de faire au tribunal judiciaire (incluant le tribunal de proximité)
  • La demande peut être faite également sur papier libre. Elle doit être datée et signée.

    Vous devez préciser la nature exacte de l’obligation réclamée (livraison de la marchandise…) et indiquer le montant des dommages et intérêts demandés en cas d’inexécution.

    La demande doit être accompagnée des documents justificatifs : facture, bon de commande, devis…

    Votre demande sera rejetée par le juge si vous n’avez pas de documents justificatifs.

    Votre demande doit être déposée ou adressée au greffe du tribunal judiciaire.

    Le tribunal compétent est celui du domicile de votre adversaire ou celui du lieu de l’exécution du contrat (votre logement en cas de travaux inachevés par exemple).

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    La décision du juge est prise uniquement en fonction des éléments contenu dans votre dossier. Il n’y a pas d’audience.

    Un avocat peut se charger de votre procédure, si vous le souhaitez. Ce n’est pas obligatoire.

    Si vos ressources sont insuffisantes pour payer les frais d’avocat, vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.

    Où s’adresser ?

     Avocat 

    La procédure est gratuite.

    Le juge peut accepter ou rejeter la demande d’injonction de faire.

    Si le juge estime votre demande justifiée, il décide et prononce une ordonnance d’injonction de faire.

    L’ordonnance fixe l’objet de l’obligation (livraison de la marchandise commandée…), le délai et les conditions d’exécution de l’injonction de faire.

    Elle fixe également les lieu, jour et heure de l’audience si votre adversaire n’exécute pas l’ordonnance d’injonction de faire.

    L’ordonnance est notifiée aux parties c’est-à-dire vous et l’adversaire, par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Si le juge estime que votre demande n’est pas justifiée (pas de contrat entre les parties, délai de prescription dépassé…) ou qu’il n’est pas compétent, il rend une ordonnance de rejet.

      Cette décision est sans recours.

      La requête et les documents produits vous sont restitués.

      Si vous estimez que votre demande est justifiée malgré tout, vous pouvez par la suite saisir le tribunal judiciaire. Devant le tribunal, il y a une audience et chacune des parties peut se défendre. Le tribunal rend sa décision sous la forme d’un  jugement.

        L’ordonnance d’injonction de faire peut être exécutée ou ne pas être exécutée par l’adversaire.

        Si votre adversaire exécute son obligation dans le délai fixé par l’ordonnance, vous devez en informer le greffe du tribunal judiciaire qui a rendu l’ordonnance.

          Si votre adversaire n’exécute pas la décision ou l’exécute seulement en partie, vous devez vous présenter à la date de l’audience du tribunal. Cette date est indiquée sur l’ordonnance d’injonction de faire.

          Le tribunal, après une tentative de conciliation des parties, juge la demande initiale et les autres demandes qui peuvent être ajoutées.

          La décision du tribunal peut faire l’objet d’un recours.

            Le recours est possible pour le demandeur ou le défendeur. Le type de recours dépend du montant total du litige :

            • Si l’affaire porte sur une somme inférieure à  5 000 € , vous pouvez former un  pourvoi en cassation dans le délai de 2 mois. Il faut pour cela que la décision soit contraire à la loi ou que la procédure n’ait pas été respectée.

            • Si l’affaire porte sur une somme supérieure à  5 000 € vous pouvez contester le jugement en faisant appel dans le délai d’1 mois.

            Le délai commence à partir de la notification  de la décision par le greffe du tribunal.