État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

L’employeur peut-il exiger un justificatif du salarié pour une journée d’absence ?

Oui, l’employeur est en droit d’exiger du salarié un justificatif (preuve d’un rendez-vous médical par exemple) s’il s’absente du travail, même pour une seule journée.

Toute absence doit être justifiée, quelles qu’en soient la durée et la raison.

Si votre absence n’est pas justifiée, vous vous mettez en faute vis-à-vis de votre employeur.

Cette faute peut entraîner une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, voire un licenciement en cas d’absences injustifiées répétées).

En cas d’absence, vous devez prévenir, par tous moyens (appel téléphonique, mail, sms,…), votre employeur ou la direction des ressources humaines, et ce dans les meilleurs délais.

Quant à votre organisme de Sécurité sociale ( CPAM ,  MSA ), il doit être prévenu dans les 48 heures qui suivent votre absence.,

L’interruption de travail peut être justifiée par un congé exceptionnel (décès, maladie de votre enfant), validé par votre employeur, ou par une maladie.

À savoir

Si vous souhaitez prendre un congé payé, vous devez obtenir l’autorisation préalable de votre employeur.

En l’absence d’autorisation, vous risquez une sanction (avertissement ou licenciement pour faute).

Selon les règles en vigueur dans l’entreprise (exemple : le règlement intérieur), l’autorisation de l’employeur pourra être expresse (c’est-à-dire prévue par écrit) ou tacite (c’est-à-dire sans un accord explicite).

S’il n’y a pas de règles dans l’entreprise, les juges considèrent que l’absence d’autorisation vaut accord de l’employeur. Plus précisément, les juges considèrent que le salarié qui, de bonne foi, part en congé payé sans avoir eu l’accord de l’employeur ne peut pas être sanctionné.

L’envoi de ces documents est obligatoire pour percevoir, si vous y avez droit, les indemnités versées par la CPAM ou la MSA et l’éventuel complément de salaire par votre employeur.

En l’absence de justification ou de congé posé, l’employeur peut également retenir le salaire correspondant à la journée non travaillée (congé sans solde).

Si vous êtes malade, vous devez adresser votre arrêt maladie (feuillet 1 et 2) à votre organisme de Sécurité sociale (la  CPAM ou la  MSA ) et le feuillet 3 à votre employeur.

Votre caisse diffère selon la région dans laquelle vous résidez.

    Où s’adresser ?

     Mutualité sociale agricole (MSA)