État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Allocation de soutien familial (ASF) : parents séparés

L’allocation de soutien familial (ASF) est versée par la caisse d’allocations familiales (Caf) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) à la personne qui élève seule son enfant privé de l’aide de l’un de ses parents, sous conditions.

    Dans tous les cas, pour avoir droit à l’ASF, vous devez remplir l’ensemble des conditions suivantes :

    • Vivre seul(e)

    • Résider en France

    • Avoir au moins 1 enfant à charge pour lequel l’autre parent ne participe plus à l’entretien depuis au moins 1 mois ou vous verse une pension alimentaire inférieure à  195,85 €

    Rappel

    l’ASF est supprimée si vous vivez en couple.

    L’ASF vous est versée à titre d’avance.

    La pension alimentaire doit être fixée par un jugement ou une convention de divorce par consentement mutuel déposée devant notaire.

    Votre Caf (ou votre MSA) a 2 moyens d’action :

    • Agir à votre place et pour votre compte afin de récupérer la pension si l’autre parent ne la paie pas (pas complètement ou pas régulièrement)

    • Mettre en place une procédure de recouvrement contre l’autre parent pour récupérer jusqu’à 2 ans d’impayés de pension alimentaire

      La Caf (ou la MSA) peut vous verser l’ASF si l’autre parent ne peut pas assurer son obligation d’entretien (insolvabilité, chômage, incarcération, RSA, etc.).

      Elle vérifie la situation de l’autre parent. En fonction des éléments recueillis, elle vous indique si vous devez engager des démarches pour fixer une pension alimentaire.

        L’ASF vous est versée pendant 4 mois.

        Pour maintenir votre droit à l’ASF au-delà du 4e mois, vous devez dans ce délai :

        • si vous n’êtes en possession d’aucune décision de justice : engager une action auprès du juge aux affaires familiales du tribunal de votre domicile, afin de faire fixer une pension alimentaire

        • si vous êtes en possession d’une décision de justice ne fixant pas de pension alimentaire : engager une action en révision de la décision de justice auprès du même juge.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

            Si le montant de la pension alimentaire perçue est inférieur à 195,85 € , vous percevez l’allocation de soutien familial différentielle. La Caf ou la MSA vous verse un complément permettant d’atteindre  195,85 € .

            Si la différence est inférieure à 15 € , l’ASF différentielle n’est pas versée.

            À noter

            l’ASF différentielle, due pour chaque mois, est versée en une fois tous les 3 mois.

              Le montant de l’ASF s’élève à  195,85 € par mois et par enfant.

              Le montant de l’ASF différentielle est égal à la différence entre le montant de la pension reçue et 195,85 € .

              L’allocation est due à compter du mois suivant la séparation des parents.