État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Qu’est-ce qu’une réduction de peine ?

La réduction de peine est une baisse de la durée d’emprisonnement prononcée par le juge pénal. Cette réduction était accordée automatiquement en fonction de la durée de détention, mais la situation a changé depuis le 1er janvier 2023. Désormais, pour bénéficier d’une réduction de peine, vous devez avoir un bon comportement en prison et faire des efforts de réinsertion. C’est le juge de l’application des peines qui peut vous accorder la réduction de peine après examen de votre situation.

    Pour pouvoir bénéficier d’une réduction de peine, vous devez avoir une bonne conduite pendant votre détention et faire des efforts de réadaptation sociale et de réinsertion.

    Exemples d’actes de bonne conduite et de réinsertion :

    • Respect du règlement intérieur de la prison

    • Préparation d’un diplôme ou participation à une formation professionnelle

    • Suivi d’une thérapie pour éviter la récidive

    • Efforts d’indemnisation des victimes

    La décision d’accorder une réduction de peine est prise par le juge de l’application des peines, après avis de la commission de l’application des peines.

    Pour avoir une réduction de peine, vous devez envoyer une demande écrite au juge de l’application des peines compétent pour votre lieu de détention.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    À noter

    même si vous ne faites pas de demande, le juge de l’application des peines doit examiner au moins une fois par an l’opportunité de vous accorder une réduction de peine.

    La durée de la réduction de peine est déterminée en fonction de l’importance de votre condamnation et de la durée de votre incarcération.

    Le juge de l’application des peines tient compte également de votre comportement en prison et de la nature de l’infraction que vous avez commise.

    Le juge de l’application des peines peut vous accorder une réduction de peine qui peut aller jusqu’à 14 jours par mois d’incarcération.

    Si votre condamnation a été assortie d’un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est limitée à 7 jours par mois d’incarcération.

    Si vous avez été condamné pour une infraction commise sur une personne dépositaire de l’autorité publique, la réduction de peine maximale est aussi limitée. La durée de la réduction de peine est de 7 jours par mois d’incarcération s’il s’agit d’un crime et de 9 jours par mois d’incarcération s’il s’agit d’un délit.

    Si vous avez fait des déclarations qui ont permis de de faire cesser ou d’éviter la réalisation de crimes graves, vous pouvez bénéficier d’une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu’au tiers de votre peine.

    Si vous avez aidé la direction de la prison à mettre fin ou à éviter la réalisation d’actes de mutinerie ou d’évasion, vous pouvez bénéficier d’une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu’au tiers de votre peine.

      Le juge de l’application des peines peut vous accorder une réduction de peine maximale de 6 mois par année d’incarcération.

      Si votre condamnation a été assortie d’un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est limitée à 3 mois par année d’incarcération.

      Si vous avez été condamné pour un acte terroriste, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est également limitée à 3 mois par année d’incarcération.

      Si vous avez été condamné pour une infraction commise sur une personne dépositaire de l’autorité publique, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est aussi limitée. La réduction de peine est de 3 mois par année d’incarcération s’il s’agit d’un crime et de 4 mois par année d’incarcération s’il s’agit d’un délit.

      Si vous avez fait des déclarations qui ont permis de de faire cesser ou d’éviter la réalisation de crimes graves, vous pouvez bénéficier d’une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu’au tiers de votre peine.

      Au cas vous seriez condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, vous pouvez bénéficier d’une réduction exceptionnelle du temps d’épreuve pouvant aller jusqu’à 5 ans.

      Si vous avez aidé la direction de la prison à à mettre fin ou à éviter la réalisation d’actes de mutinerie ou d’évasion, vous pouvez bénéficier d’une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu’au tiers de votre peine.

      Au cas vous seriez condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, vous pouvez bénéficier d’une réduction exceptionnelle du temps d’épreuve pouvant aller jusqu’à 5 ans.

        La réduction de peine peut être retirée au cours de l’année suivante si vous avez une mauvaise conduite.

        C’est le juge de l’application des peines qui détermine, avec l’aide de la commission de l’application des peines, les comportements qui peuvent être considérés comme une mauvaise conduite.

        Elle peut notamment découler des faits suivants :

        • Commettre de nouvelles infractions

        • Refuser de se soumettre à des prélèvements pour établir votre empreinte génétique

        • Tenter de soumettre le matériel biologique d’une tierce personne au prélèvement

        Le retrait peut porter sur la totalité ou sur une partie de la réduction de peine.

        Si vous refusez de vous soumettre à un prélèvement biologique, le retrait ne peut porter que sur les réductions de peine qui se rapportent à la condamnation pour laquelle le prélèvement doit être effectué.

        La décision de retrait est prise par le juge de l’application des peines, après avis de la commission de l’application des peines.

        Le juge de l’application des peines doit prendre une ordonnance qui précise les motifs du retrait.

        Il peut agir de sa propre initiative ou à la demande du chef de la prison ou du procureur de la République.

        Le juge de l’application des peines vous entendra ou entendra votre avocat avant de prendre sa décision.

        Vous pouvez faire appel contre une décision de refus ou de retrait de réduction de peine prise par le juge de l’application des peines.

        L’appel doit être fait dans les 24 heures après la notification de la décision de refus ou de retrait.

        Où s’adresser ?

         Cour d’appel 

        À savoir

        le procureur de la République peut également faire appel contre les décisions du juge de l’application des peines prises en matière de réduction de peine.

        Les réductions de peine peuvent continuer à avoir un effet même après votre sortie de détention.

        En effet, le juge de l’application des peines peut décider de vous imposer certaines obligations après votre sortie, pendant une durée correspondant au total des réductions de peine dont vous avez bénéficié.

        Ces obligations visent à favoriser votre réinsertion, à éviter que vous commettiez de nouvelles infractions ou encore à préserver les intérêts de la victime.