État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Maladie professionnelle : reprise du travail du salarié

Vous vous demandez comment votre reprise du travail va s’effectuer à la suite de votre maladie professionnelle ?

Vous souhaitez savoir si vous allez être soumis ou non à une visite médicale ?

Nous vous communiquons les éléments à connaître.

Les informations diffèrent selon la durée de votre arrêt maladie : jusqu’à 3 mois ou plus de 3 mois.

Maladie ou accident du travail dans le secteur privé

    Vous devez passer une visite de reprise du travail.

    Elle doit avoir lieu, au plus tard dans les 8 jours qui suivent votre reprise du travail.

    Elle se déroule devant le médecin du travail dont dépend votre entreprise.

    La visite de reprise du travail a pour objet les points suivants :

    • Vérifier que vous soyez apte à reprendre le travail

    • Vérifier si votre poste de travail (ou, si c’est le cas, le poste de reclassement auquel vous êtes affecté) est compatible avec votre état de santé

    • Examiner les propositions d’aménagement, d’adaptation du poste ou de reclassement faites par votre employeur à la suite des préconisations émises par le médecin du travail

    • Étudier l’aménagement, l’adaptation de votre poste ou votre reclassement

    • Émettre, si nécessaire, un avis d’inaptitude

    La visite de reprise du travail se déroule pendant les heures de travail.

    Votre absence est rémunérée dans les conditions habituelles, c’est-à-dire comme du temps de travail effectif.

    Si la visite de reprise du travail ne peut pas avoir lieu pendant les heures de travail (par exemple en cas de travail de nuit), le temps nécessaire aux examens médicaux est alors rémunéré comme du temps de travail effectif.

    Lors de votre retour dans l’entreprise, vous reprenez votre précédent emploi.

    Toutefois, si celui-ci n’est plus disponible, vous devez alors être réintégré dans un emploi similaire (de même qualification ou niveau hiérarchique par exemple), avec une rémunération équivalente.

    Le médecin du travail peut demander des aménagements sur votre poste.

    À noter

    la suspension de votre contrat de travail prend fin à la date de la visite de reprise du travail. Si l’examen médical de reprise n’a pas lieu le jour même de la reprise du travail, le contrat reste suspendu jusqu’à la visite médicale de reprise.

    Par exemple, si vous reprenez le travail le 1er juillet 2023, mais que votre visite de reprise n’a lieu que le 5 juillet 2023, votre contrat de travail reste suspendu jusqu’au 5 juillet.

    Votre médecin traitant peut vous autoriser à reprendre un travail léger pour raison médicale.

    Dans ce cas, il vous préconise une reprise du travail à temps partiel. Il doit vous remplir le certificat médical et le certificat d’arrêt de travail pour accident du travail ou maladie professionnelle.

  • Certificat médical accident du travail – maladie professionnelle
  • À noter

    depuis le 7 mai 2022, une fusion des différents formulaires permettant de prescrire les arrêts de travail (maladie, maladie professionnelle, accident du travail, prolongation,…) a été opérée. Les règles de déclaration et d’instruction restent inchangées. C’est toujours le professionnel de santé qui vous le remet après l’avoir renseigné.

    Vous devez adresser le dernier volet à votre employeur. Il se charge ensuite d’établir une attestation indiquant la nature exacte de votre emploi et votre rémunération.

    Si le médecin-conseil de la  CPAM  ou de la  MSA  considère cette reprise du travail comme étant de nature à favoriser votre guérison ou consolidation, vous continuez de percevoir des indemnités journalières (IJ). La CPAM fixe elle-même le montant versé pendant cette reprise du travail pour raison médicale. Votre organisme de sécurité sociale (CPAM, MSA) vous informe de sa décision par lettre recommandée.

    C’est le service de prévention et de santé au travail (SPST) qui vous convoque.

    Cette visite a pour objectif de favoriser votre maintien dans l’emploi à la fin de votre arrêt.

    Au cours de cette visite, le médecin du travail peut recommander les mesures suivantes :

    • Aménagements et adaptations de votre poste de travail

    • Préconisations de reclassement

    • Formations professionnelles à organiser en vue de faciliter votre reclassement ou votre réorientation professionnelle

    Cette visite ayant lieu avant la fin de votre arrêt de travail, une visite de reprise du travail sera réalisée à la suite de votre arrêt.

    Vous devez passer une visite de reprise du travail.

    Elle doit avoir lieu, au plus tard dans les 8 jours qui suivent votre reprise du travail.

    Elle se déroule devant le médecin du travail dont dépend votre entreprise.

    La visite de reprise du travail a pour objet les points suivants :

    • Vérifier que vous soyez apte à reprendre le travail

    • Vérifier si votre poste de travail (ou, si c’est le cas, le poste de reclassement auquel vous êtes affecté) est compatible avec votre état de santé

    • Examiner les propositions d’aménagement, d’adaptation du poste ou de reclassement faites par votre employeur à la suite des préconisations émises par le médecin du travail

    • Étudier l’aménagement, l’adaptation de votre poste ou votre reclassement

    • Émettre, si nécessaire, un avis d’inaptitude

    La visite de reprise du travail se déroule pendant les heures de travail.

    Votre absence est rémunérée dans les conditions habituelles, c’est-à-dire comme du temps de travail effectif.

    Si la visite de reprise du travail ne peut pas avoir lieu pendant les heures de travail (par exemple en cas de travail de nuit), le temps nécessaire aux examens médicaux est alors rémunéré comme du temps de travail effectif.

    Lors de votre retour dans l’entreprise, vous reprenez votre précédent emploi.

    Toutefois, si celui-ci n’est plus disponible, vous devez alors être réintégré dans un emploi similaire (de même qualification ou niveau hiérarchique par exemple), avec une rémunération équivalente.

    Le médecin du travail peut demander des aménagements sur votre poste.

    À noter

    la suspension de votre contrat de travail prend fin à la date de la visite de reprise du travail. Si l’examen médical de reprise n’a pas lieu le jour même de la reprise du travail, le contrat reste suspendu jusqu’à la visite médicale de reprise.

    Par exemple, si vous reprenez le travail le 1er juillet 2023, mais que votre visite de reprise n’a lieu que le 5 juillet 2023, votre contrat de travail reste suspendu jusqu’au 5 juillet.

    Votre médecin traitant peut vous autoriser à reprendre un travail léger pour raison médicale.

    Dans ce cas, il vous préconise une reprise du travail à temps partiel. Il doit vous remplir le certificat médical et le certificat d’arrêt de travail pour accident du travail ou maladie professionnelle.

  • Certificat médical accident du travail – maladie professionnelle
  • À noter

    depuis le 7 mai 2022, une fusion des différents formulaires permettant de prescrire les arrêts de travail (maladie, maladie professionnelle, accident du travail, prolongation,…) a été opérée. Les règles de déclaration et d’instruction restent inchangées. C’est toujours le professionnel de santé qui vous le remet après l’avoir renseigné.

    Vous devez adresser le dernier volet à votre employeur. Il se charge ensuite d’établir une attestation indiquant la nature exacte de votre emploi et votre rémunération.

    Si le médecin-conseil de la  CPAM  ou de la  MSA  considère cette reprise du travail comme étant de nature à favoriser votre guérison ou consolidation, vous continuez de percevoir des indemnités journalières (IJ). La CPAM fixe elle-même le montant versé pendant cette reprise du travail pour raison médicale. Votre organisme de sécurité sociale (CPAM, MSA) vous informe de sa décision par lettre recommandée.