État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

S’adresser à

Emprunt bancaire collectif d’une copropriété

Modifications des règles d’emprunt bancaire – 12 avril 2024

La  loi n°2024-322 du 9 avril 2024  modifie les règles d’emprunt collectif.

Un décret doit paraître pour préciser certaines informations (notamment, capacité d’emprunt du syndicat des copropriétaires).

Notre page sera mise à jour dès la parution du texte.

Un syndicat de copropriétaires peut faire un emprunt bancaire pour financer des travaux au sein de la copropriété. Ce prêt peut être fait pour l’ensemble des copropriétaires ou pour les seuls copropriétaires qui décident d’y participer. La décision d’emprunter doit être prise par un vote en assemblée générale.

    L’emprunt bancaire est fait au nom du syndicat de copropriétaires pour le compte de l’ensemble des copropriétaires ou pour les seuls copropriétaires qui décident d’y participer.

    Le recours à l’emprunt bancaire est soumis à certaines règles de formes.

    Ordre du jour de l’assemblée générale

    L’assemblée générale des copropriétaires peut décider de souscrire un emprunt bancaire au nom du syndicat de copropriétaires.

    Les conditions générales et particulières du projet de contrat de prêt doivent être communiquées par le syndic en même temps que l’ordre du jour de l’assemblée.

    Règles de vote

    En principe, la décision de souscrire un emprunt est prise à l’unanimité des voix des copropriétaires.

    Par exception, la décision peut être votée à la même majorité que celle nécessaire au vote des travaux concernés, dans 2 cas :

    • Lorsque l’emprunt sert à préfinancer des subventions publiques accordées au syndicat de copropriétaires pour la réalisation de travaux votés

    • Lorsque l’emprunt bénéficie aux seuls copropriétaires qui décident d’y participer

    Notification de participation

    Les copropriétaires qui participent à l’emprunt doivent notifier leur décision au syndic, par tous moyens, en précisant le montant de l’emprunt qu’ils souhaitent demander dans la limite de leur quote-part de dépenses.

    Cette notification doit être faite dans un délai de 2 mois à partir de la notification du procès-verbal d’assemblée générale, sans ses annexes, à tous les copropriétaires.

    Souscription

    Le contrat de prêt doit être conforme aux conditions générales et particulières qui ont été jointes à l’ordre du jour de l’assemblée générale.

    La signature du contrat de prêt doit être faite par le syndic.

    Elle s’effectue après le délai de 2 mois à partir de la notification de la décision d’assemblée générale concernant le recours à l’emprunt bancaire.

    À noter

    en principe, le syndicat de copropriétaires doit être garanti par une caution, c’est-à-dire par un tiers (entreprise d’assurance ou une autre banque), pour prévenir les impayés de remboursement du prêt des copropriétaires. Cette caution est facultative lorsque le prêt souscrit sert au préfinancement des subventions publiques.

    Seuls les copropriétaires qui ont souscrit le prêt doivent le rembourser dans la limite de leur quote-part de dépenses.

    En cas d’impayé de remboursement du prêt, le syndic doit adresser une mise en demeure au copropriétaire défaillant.

    En cas d’échec de cette mise en demeure, et à la fin d’un délai de 30 jours, le syndic peut demander à la caution de rembourser les impayés du copropriétaire.

    La caution peut ensuite s’adresser au copropriétaire défaillant pour obtenir le remboursement du paiement.

Budget et charges de copropriété

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