État civil : Changement de prénom(s)

Publié le – Mis à jour le

Le demandeur doit être présent lors du dépôt de la demande. Le mineur est obligatoirement présent et accompagné par le parent exerçant l’autorité parentale.

En principe, il n’est pas possible de changer les prénom(s) donnés lors de la naissance. Seul un motif légitime permet un tel changement.

Le demandeur peut effectuer sa demande de changement de prénom(s) auprès de sa mairie de naissance ou de sa mairie de domicile.

Seuls les originaux des documents demandés seront acceptés.

Demande acceptée ou demande refusée

  • La demande est acceptée : la décision est inscrite sur le registre de l’État-Civil. Une fois l’acte de naissance mis à jour, il est possible de modifier ses titres d’identité.
  • La demande est refusée : si l’officier d’État-Civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le Procureur de la République. Si le Procureur s’oppose au changement de prénom, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales. 

Attention : une restriction existe lorsque la demande émane d’un ressortissant étranger qui possède exclusivement la nationalité d’une des états suivants : Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Turquie. 

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Participation

Participation obligatoire dans les entreprises bénéficiaires – 01 janvier 2024

Depuis le 1er décembre 2023, et pendant une durée de 5 ans, il est expérimenté un dispositif obligatoire de partage de valeur dans certaines entreprises bénéficiaires. Il s’agit des entreprises qui réunissent les critères suivants :

  • Effectif compris entre 11 et 49 salariés

  • Activité exercée sous la forme juridique de société

  • Bénéfice net fiscal au moins égal à 1 % des recettes pendant 3 années consécutives

Dans ces entreprises, le partage de valeur obligatoire peut correspondre à la signature d’un accord de participation ou d’intéressement, à l’abondement d’un plan d’épargne salariale ou au versement de la prime de partage de la valeur.

L’obligation de mettre en place un dispositif obligatoire de partage de valeur s’applique aux exercices ouverts après le 31 décembre 2024.

Les détails de l’expérimentation sont précisés dans la  loi du 29 novembre 2023 portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise .

La participation est un mécanisme de redistribution des bénéfices de l’entreprise aux salariés. Elle est obligatoire dans les entreprises dont l’effectif est de 50 salariés ou plus. Le salarié bénéficiaire reçoit une prime dont le montant est fixé par l’accord de participation. Le salarié peut demander le versement immédiat des sommes ou leur placement en épargne. Dans ce cas, les sommes sont indisponibles pendant 5 ans. L’accord de participation précise comment les sommes sont placées.

    La participation est un plan d’épargne salariale qui permet de verser à chaque salarié une part sur les bénéfices de l’entreprise.

    Elle est obligatoire lorsque l’entreprise a employé sans interruption au moins 50 salariés par mois au cours des 5 dernières années.

    Le dispositif doit être mis en place au cours du 1er exercice comptable ouvert après la période de 5 ans d’emploi d’au moins 50 salariés.

    Les entreprises qui ne remplissent pas ces conditions peuvent aussi mettre en place la participation si elles le souhaitent.

    Dans quelles entreprises la participation est-elle obligatoire ?

    La mise en place de la participation est obligatoire pour l’entreprise qui a employé sans interruption au moins 50 salariés par mois au cours des 5 dernières années.

    Comment élaborer l’accord de participation ?

    La situation varie suivant que l’entreprise soit obligée légalement ou non de mettre en place un dispositif de participation.

    La situation varie suivant qu’il y ait ou non un accord entre l’employeur et les salariés.

    La participation est mise en place par voie d’accord entre l’entreprise et les salariés ou leurs représentants. L’accord de participation peut être conclu selon un des modes suivants :

    • Convention ou accord collectif de travail conclu au niveau professionnel ou au niveau de la branche.

    • Accord entre l’employeur et les représentants d’organisations syndicales représentatives

    • Accord au sein du comité social et économique (CSE) entre l’employeur et les représentants du personnel

    • Projet d’accord proposé par l’employeur et adopté par référendum à la majorité des 2/3 des salariés

    L’entreprise peut aussi utiliser un modèle-type d’accord de participation qui reprend point par point les clauses obligatoires devant figurer dans un accord de participation. Le choix de la formule de calcul et les modalités de répartition sont négociés par l’entreprise avec les représentants des salariés.

    En l’absence d’accord dans les entreprises obligées légalement d’instaurer un régime de participation, un régime obligatoire est imposé à l’entreprise. Ce régime, dit d’autorité , est mis en place à l’initiative de l’inspection du travail. Ce régime est mis en place si aucun accord n’est conclu dans l’année qui suit la clôture de l’exercice comptable bénéficiaire.

        La situation varie suivant qu’il y ait ou non un accord entre l’employeur et les salariés.

        La participation est mise en place par voie d’accord entre l’entreprise et les salariés ou leurs représentants. L’accord de participation peut être conclu selon un des modes suivants :

        • Convention ou accord collectif de travail conclu au niveau professionnel ou au niveau de la branche.

        • Accord entre l’employeur et les représentants d’organisations syndicales représentatives

        • Accord au sein du comité social et économique (CSE) entre l’employeur et les représentants du personnel

        • Projet d’accord proposé par l’employeur et adopté par référendum à la majorité des 2/3 des salariés

        L’entreprise peut aussi utiliser un modèle-type d’accord de participation qui reprend point par point les clauses obligatoires devant figurer dans un accord de participation. Le choix de la formule de calcul et les modalités de répartition sont négociés par l’entreprise avec les représentants des salariés.

        En cas d’échec des négociations, l’entreprise peut décider d’appliquer unilatéralement un régime de participation conforme aux dispositions légales.

            Que doit contenir l’accord de participation ?

            L’accord doit prévoir obligatoirement les conditions auxquelles le salarié peut bénéficier de la somme qui lui est due au titre de la participation :

            • Date de conclusion, de prise d’effet et durée pour laquelle l’accord est conclu

            • Formule servant de base de calcul à la réserve spéciale de participation (RSP) ou, lorsqu’il s’agit d’un accord qui n’utilise pas cette formule de calcul, clause d’équivalence avec la formule légale

            • Durée d’indisponibilité des droits des bénéficiaires et cas de déblocage anticipé

            • Conditions et délais dans lesquels les bénéficiaires peuvent demander, lors de chaque répartition, la disponibilité immédiate de tout ou partie de leur participation

            • Conditions et délais dans lesquels les bénéficiaires peuvent choisir la ou les affectations des sommes leur revenant au titre de la participation (en précisant que sans choix exprimé par eux, la moitié de ces sommes sera affectée d’office dans un Perco lorsqu’il a été mis en place dans l’entreprise)

            • Modes de répartition de la réserve entre les bénéficiaires et les plafonds

            • Nature et mode de gestion des droits des bénéficiaires

            Dépôt obligatoire

            L’entreprise doit déposer l’accord de participation, la décision unilatérale de participation ou le document unilatéral d’adhésion sur la plate-forme « TéléAccords ».

          • TéléAccords, service de dépôt des accords collectifs d’entreprise
          • L’entreprise doit également déposer les documents permettant de contrôler la manière dont l’instauration de la participation a été décidée.

            En l’absence de dépôt de l’accord, l’entreprise ne peut pas bénéficier des exonérations fiscales et sociales liée à la participation.

            Contrôle

            Suite au dépôt de l’accord et des documents sur la plateforme « TéléAccords », le service compétent du ministère du travail délivre à l’entreprise un récépissé et transmet l’accord et ses annexes à l’Urssaf.

            L’Urssaf dispose d’un délai de 3 mois à compter du dépôt pour vérifier si les clauses de l’accord déposé sont conformes à la loi et à la réglementation.

            Si l’Urssaf estime qu’il manque des documents nécessaires au contrôle, elle peut les réclamer à l’entreprise.

            Dans ce cas, le délai de 3 mois court à partir de la date de réception des documents réclamés.

            Si, pendant le délai de 3 mois, l’Urssaf demande à l’entreprise de retirer ou de modifier des clauses de l’accord qu’elle estime contraires à la loi et à la réglementation, l’entreprise doit le faire pour pouvoir bénéficier des exonérations fiscales et sociales liée à la participation.

            À savoir

            l’Urssaf ne peut pas demander à l’entreprise de modifier les règles relatives aux modalités de dénonciation et de révision des accords.

            Si l’Urssaf ne demande aucune modification à l’entreprise pendant le délai de 3 mois, l’entreprise peut bénéficier des avantages sociaux et fiscaux de l’accord pour les exercices comptables en cours ou antérieurs à la contestation.

            Information collective

            L’accord de participation est affiché sauf si un autre moyen d’information est prévu (par exemple, remise du texte de l’accord à chaque salarié).

            Chaque année, dans les 6 mois qui suivent la clôture de l’exercice, un rapport relatif à l’accord de participation est établi. Il est soumis au comité social et économique (CSE), s’il en existe un. Sinon, il est adressé directement à chaque salarié.

            Information individuelle

            L’entreprise qui a mis en place un ou plusieurs dispositifs d’épargne salariale doit donner à chaque salarié un livret qui présente les dispositifs.

            À chaque versement lié à la participation, votre entreprise doit vous donner une fiche, distincte du bulletin de salaire.

            Cette fiche précise notamment le montant des droits qui vous sont attribués dans le cadre de la participation. En annexe, la fiche comporte une note pour rappeler les règles de calcul et de répartition prévues par l’accord de participation. Cette fiche peut vous être remise par la voie électronique.

            Lorsque vous quittez l’entreprise, vous recevez un état récapitulatif de l’ensemble des sommes et des valeurs mobilières épargnées ou transférées. Ce document précise si les frais de tenue de compte-conservation sont pris en charge par l’entreprise ou par prélèvement sur les avoirs.

            À savoir

            si vous êtes bénéficiaire de l’accord de participation ou que vous pourriez en bénéficier après votre départ de l’entreprise, la société doit continuer à vous informer de vos droits.

            Les sommes versées au titre de la participation ne doivent pas remplacer la rémunération des travailleurs.

            Quel est le montant des sommes affectées à la participation ?

            Prime de participation

            Le montant des sommes versées au titre de la participation résulte des bénéfices réalisés par l’entreprise pendant l’exercice écoulé et peut donc varier d’une année sur l’autre.

            Après la clôture de l’exercice, l’entreprise doit calculer la part des bénéfices à distribuer aux salariés, qui est appelée réserve spéciale de participation .

            L’entreprise doit utiliser la formule de calcul légale ou une autre formule aussi favorable aux salariés que la formule légale.

            Elle prend en compte les éléments suivants :

            • B : bénéfice net

            • C : capitaux propres

            • S : salaires

            • V : valeur ajoutée de l’entreprise

            La formule de calcul légale est la suivante : [½(B – 5 % C)] x [S/V].

            Quelle que soit la formule utilisée, le montant de la prime de participation ne peut pas dépasser un plafond revalorisé chaque année en fonction des indemnités de sécurité sociale. Pour l’année 2023, ce plafond est de 34 776 € .

            Supplément de participation

            En cas de bénéfices importants, le chef d’entreprise peut décider de verser aux salariés un supplément de participation au titre du dernier exercice comptable clos.

            Comment s’effectue la répartition entre les salariés ?

            Les sommes versées sur la réserve spéciale de participation sont réparties entre tous les salariés de l’entreprise selon l’un des critères de répartition suivants :

            • De façon uniforme entre tous les salariés

            • De manière proportionnelle aux salaires

            • De manière proportionnelle au temps de présence dans l’entreprise

            • Par la combinaison des 3 critères ci-dessus

            Prime de participation

            Le montant de la participation varie, car il résulte des bénéfices réalisés par l’entreprise.

            Après la clôture de l’exercice, l’entreprise calcule la part des bénéfices à distribuer aux salariés (appelée réserve spéciale de participation ). Elle doit utiliser une formule de calcul fixée par la loi. Une autre formule est possible à condition d’être au moins aussi favorable.

            La répartition de la prime entre les salariés peut :

            • être uniforme, c’est-à-dire que tous les salariés reçoivent la chose,

            • être proportionnelle au salaire ou au temps de présence de chaque salarié,

            • ou combiner plusieurs de ces critères.

            Le montant de la prime est plafonné.

            Montant maximum de la prime : 34 776 €

              Montant maximum de la prime : 32 994 €

                Supplément de participation

                L’entreprise peut décider de verser un supplément de participation.

                Le montant de ce supplément de participation est libre, mais ne peut pas dépasser 34 776 € pour la prime de 2024.

                Les entreprises dans lesquelles il y a un délégué syndical ont l’obligation de mener des négociations avant le 30 juin 2024 pour adopter des mécanismes de partage de valeur en cas de bénéfice exceptionnel.

                Ce partage de valeur en cas de bénéfice exceptionnel pourra notamment prendre la forme du versement d’un supplément de participation.

                À quel moment le versement doit-il être effectué ?

                Les dates limites du versement de la participation sont fixées au plus tard le dernier jour du 5e mois suivant la clôture de l’exercice (soit avant le 1er juin de l’année suivante pour un exercice qui se clôture le 31 décembre).

                À partir du 1er décembre 2023, les accords de participation peuvent prévoir la possibilité pour les entreprises de verser aux salariés qui le souhaitent des avances sur leurs primes de participation.

                Le paiement de ces avances peut se faire selon une périodicité qui est au moins trimestrielle.

                Si le total des avances versées dépasse le montant de la prime annuelle de participation, l’entreprise récupèrera le trop versé sous la forme d’une retenue sur salaire.

                Les avantages de la participation pour le salarié se situent au niveau des différentes possibilités de percevoir la somme et au niveau fiscal.

                Disponibilité des sommes

                Si vous souhaitez obtenir le versement immédiat de la prime (en totalité ou en partie), vous devez le demander dans un délai de 15 jours à partir de la date à laquelle vous êtes informé du montant qui vous est attribué.

                Les sommes vous sont versées au plus tard le dernier jour du 5e mois suivant la clôture de l’exercice. Ainsi, par exemple, au 31 mai 2023 si l’exercice est clos au 31 décembre 2022.

                Passé ce délai, un intérêt de retard vous est payé.

                  Si vous ne demandez pas le versement immédiat de la prime, elle est bloquée pendant 5 ans (8 ans en l’absence d’accord de participation). Le point de départ du délai (de 5 ou 8 ans) est le 1er jour du 6e mois suivant l’exercice. Par exemple, le 1er juin 2021 pour un exercice clos le 31 décembre 2020.

                  Toutefois, vous pouvez demander le déblocage anticipé exonéré d’impôt sur le revenu des sommes dans certains cas. Les plus courants sont les suivants :

                  • Mariage, conclusion d’un Pacs

                  • Naissance ou adoption d’un 3e enfant

                  • Divorce, séparation, dissolution d’un Pacs, avec la garde d’au moins un enfant

                  • Violence conjugale

                  • Invalidité (salarié, son époux ou partenaire de Pacs, ses enfants)

                  • Décès (salarié, son époux ou partenaire de Pacs)

                  • Rupture du contrat de travail

                  • Surendettement

                  La demande de déblocage anticipé doit intervenir dans les 6 mois suivant l’événement.

                  Toutefois, elle peut intervenir à tout moment en cas de rupture du contrat de travail, décès, invalidité, violence conjugale et surendettement.

                    L’accord de participation peut prévoir l’affectation des sommes sur un plan d’épargne salariale ( PEE ,  PEI  ou  Perco ).

                    Si vous ne demandez ni versement immédiat ni placement dans un  PEE  ou un  PEI  des sommes qui vous sont attribuées, elles sont automatiquement affectées pour moitié dans un  Perco  s’il en existe un dans l’entreprise. L’autre moitié est placé selon les conditions prévues par l’accord.

                    À savoir

                    depuis le 24 mai 2019, il n’est plus possible d’affecter les sommes sur un compte courant bloqué géré par l’entreprise. Mais les entreprises dans lesquelles un accord de participation prévoyait cette possibilité avant le 24 mai 2019 bénéficient d’une dérogation.

                    À la fin de la période d’indisponibilité, vous pouvez choisir de placer tout ou partie des sommes reçues sur un compte épargne-temps.

                      L’accord de participation peut prévoir l’affectation des sommes  :

                      • sur un plan d’épargne salariale ( PEE ,  PEI  ou  Perco ).

                      • ou sur un compte courant bloqué géré par l’entreprise.

                      Si vous ne demandez ni versement immédiat ni placement dans un  PEE  ou un  PEI  des sommes qui vous sont attribuées, elles sont automatiquement affectées pour moitié dans un  Perco  s’il en existe un dans l’entreprise. L’autre moitié est placé selon les conditions prévues par l’accord.

                      À la fin de la période d’indisponibilité, vous pouvez choisir de placer tout ou partie des sommes reçues sur un compte épargne-temps.

                            Avantages fiscaux

                            Les sommes attribuées dans le cadre de la participation et qui sont bloquées bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu.

                            Les sommes versées immédiatement dans le cadre de la participation sont soumises à l’impôt sur le revenu, à la CSG (contribution sociale généralisée) et à la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale).

                            Avantages sociaux

                            Cotisations sociales

                            Toutes les entreprises sont exonérées de cotisations sociales sur les sommes versées aux salariés dans le cadre de la participation.

                            Forfait social

                            La situation varie selon la taille de l’entreprise.

                            Elle est exonérée de forfait social sur les sommes versées dans le cadre de la participation.

                              Elle doit payer un forfait social de 20% sur les sommes versées dans le cadre de la participation.

                                Contribution à la formation professionnelle et taxe d’apprentissage

                                Les sommes affectées à la réserve spéciale de participation sont exonérées de contribution à la formation professionnelle et de taxe d’apprentissage.

                                Avantages fiscaux

                                Les entreprises qui mettent en place la participation bénéficient des avantages fiscaux suivants :

                                • Les sommes versées dans le cadre de la participation sont déduites du bénéfice imposable

                                • Si l’entreprise est une  Scop , les sommes affectées à la réserve spéciale de participation peuvent faire l’objet d’une provision pour investissement

                              Épargne salariale, participation et intéressement