Retrait d’un droit
Certaines peines complémentaires visent à retirer au condamné le bénéfice d’un droit. Il s’agit notamment des peines suivantes :
Suspension du permis de conduire pour une durée de 3 ans maximum
Interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de 3 ans au plus
Retrait du permis de chasser, avec interdiction de demander un nouveau permis pendant 3 ans
Interdiction de détenir une arme
Confiscation d’un animal ou d’un bien
Certaines peines complémentaires visent à priver l’auteur d’une contravention du droit de profiter d’un bien ou d’un animal :
Obligation d’effectuer un stage
Il y a des peines complémentaires dont l’objet est d’obliger le condamné à suivre des formations. En matière contraventionnelle, les principaux stages sont les suivants :
Travail d’intérêt général
Si le tribunal prononce cette peine complémentaire, la personne condamnée doit effectuer un travail d’intérêt général pour une durée comprise entre 20 et 120 heures.
Sanction-réparation
Le tribunal peut prononcer une sanction-réparation. Cette peine permet à l’auteur de l’infraction de réparer le tort qu’il a causé à la victime. Cela peut passer par le versement d’une somme d’argent ou la réparation d’un bien endommagé.
Interdiction d’émettre des chèques
Le tribunal peut prononcer une interdiction d’émettre des chèques. Dans ce cas, l’auteur de l’acte est inscrit au Fichier central des chèques tenu par la Banque de France et ne peut pas payer par chèque.