Famille : Autorisation de sortie du territoire (AST)

Tout enfant mineur résidant en France et souhaitant voyager à l'étranger, seul ou sans être accompagné par l'un de ses parents, doit être en possession d'une autorisation de sortie du territoire (AST).

Publié le – Mis à jour le

Ce document est un formulaire officiel établi et signé par l’un des parents ou par le responsable légal de l’enfant. Afin de valider cette autorisation, le formulaire doit obligatoirement être accompagné d’une photocopie de la pièce d’identité du parent ou du tuteur qui a signé.

Il est important de noter que le formulaire d’AST ne nécessite aucune validation supplémentaire de la part des autorités administratives. Il n’est donc pas nécessaire de faire authentifier la signature ni de se déplacer à la mairie, à la préfecture ou au commissariat pour légaliser le document. L’ensemble de la démarche peut être réalisée à distance : le formulaire est disponible en ligne et doit simplement être téléchargé et rempli.

Lors d’un voyage à l’étranger, le mineur devra présenter ce formulaire d’AST aux autorités compétentes, notamment aux garde-frontières, lors du contrôle à la frontière.

Escroquerie

L’escroquerie consiste pour l’escroc à obtenir un bien, un service ou de l’argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses…) s’il est démontré que l’auteur des faits a eu l’intention de tromper sa victime. Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte à la police ou en gendarmerie ou par courrier auprès du procureur. Pour certaines escroqueries commises sur Internet, vous pouvez porter plainte en ligne en utilisant le téléservice THESEE. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Définition

    L’escroquerie est un délit.

    Elle consiste pour l’escroc à tromper une personne (physique ou morale) pour la pousser à lui remettre un bien, de l’argent ou à fournir un service.

    La victime doit avoir agi volontairement après avoir été trompée sur les intentions de l’auteur qui lui dissimule la vérité.

    L’escroc peut tromper sa victime à l’aide d’un des moyens suivants :

    • Utilisation d’un faux nom

    • Utilisation d’une fausse qualité (en prétendant être un professionnel du droit ou de la santé ou en se servant d’une fausse situation de famille comme se dire veuf alors que l’époux est toujours vivant)

    • Utilisation abusive de la confiance attachée à certaines professions, certaines fonctions (maire, délégué syndical, président d’association…)

    • Utilisation d’un faux document (un faux diplôme ou une fausse facture par exemple)

    L’escroquerie peut prendre des formes très simples ou parfois être de véritables manœuvres frauduleuse avec d’éventuelles mises en scène et interventions de tiers (complice). Un simple mensonge n’est pas de l’escroquerie. L’escroc doit avoir imaginé son action (ruses, mise en scène, etc.).

    Exemple
    • Vente de faux billets de concert

    • Dégradation ou faux vol d’un bien pour obtenir une indemnisation de l’assurance

    • SMS frauduleux vous demandant de régulariser une amende impayée sur un faux site administratif

    • Fausse convocation à la police ou gendarmerie reçue par mail afin de réclamer de l’argent à la victime

    • Phishing

    • Fausse vente en ligne

    • Arnaque à la romance (escroquerie aux sentiments) qui vise à obtenir une somme d’argent de la victime qui a développé des sentiments envers l’escroc

    • Faux conseiller bancaire vous demandant de valider des opérations

    Différence avec le vol et l’abus de confiance

    L’escroquerie est différente du vol. Il s’agit d’un vol lorsqu’un bien est dérobé à la victime contre sa volonté.

    L’escroquerie est différente de l’abus de confiance. Dans une escroquerie, la transaction est frauduleuse dès le début. Dans un abus de confiance, l’auteur des faits a reçu légalement le bien ou l’argent et l’a détourné ensuite.

    Exemple

    Un tuteur qui détourne l’argent de la personne sous tutelle commet un abus de confiance. Le tuteur a légalement le droit de gérer cet argent pour un usage précis mais il a par la suite détourné ce droit à son profit.

    À l’inverse, si l’escroc se fait passer pour le tuteur d’une personne pour retirer de l’argent à la banque, il commet une escroquerie, car il n’a pas le droit de gérer cet argent.

    À noter

    partir sans payer d’un restaurant ou d’une station-service est une filouterie. Il ne s’agit pas d’un vol ou d’une escroquerie.

    Déclarer la fraude

    Dès que vous vous apercevez que vous avez été victime d’une escroquerie (chèque falsifié, virement, achat par carte bancaire…), vous devez en alerter immédiatement votre banque.

    Cette démarche vous permet de tenter de faire annuler l’opération (sans garantie de succès) et d’éviter une nouvelle fraude.

    Si vos chèques ou données de carte bancaire ont été utilisées par l’escroc, vous devez former opposition.

    Vous pouvez également utiliser le service en ligne Perceval, pour faire un signalement de fraude à la carte bancaire :

  • Signaler une fraude à la carte bancaire (Perceval)
  • Cette démarche sur Perceval est généralement demandée par les banques pour prouver que vous avez prévenu le service de la gendarmerie nationale spécialisé dans les fraudes à la carte bancaire.

    Attention

    Si vous signalez la fraude par carte bancaire sur Perceval, vous devez aussi, sans délai, confirmer par écrit votre opposition.

    À savoir

    en cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre banque pour vérifier la régularité d’une opération bancaire. Vous devez être particulièrement vigilant lorsque vous recevez des informations par téléphone, mail ou SMS confirmant ou demandant la validation d’opérations de paiement en cours, que vous n’avez pas demandées.

    Déposer plainte

    Vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits.

    Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X.

    Le dépôt de plainte peut se faire même si l’auteur des faits se trouve à l’étranger.

    Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

    Où s’adresser ?

     Commissariat 

    Où s’adresser ?

     Gendarmerie 

    Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

    La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

    Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une pré-plainte en ligne avant de vous déplacer.

    Vous devez ensuite signer votre plainte sur place dans le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie que vous avez choisi.

    Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

    • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

    • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

    Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

    Vous disposez d’un délai de 6 ans pour déposer plainte. Ce délai commence à courir à partir du jour où le bien a été remis à l’escroc (ou à partir du dernier versement, s’il y eu plusieurs remises d’argent).

    À noter

    vous ne pouvez pas porter plainte si l’escroc est un ascendant, un descendant ou votre conjoint dont vous n’êtes pas séparé.

    Si l’escroquerie est commise au moyen d’un site proposant des contenus illégaux, vous pouvez faire un signalement en utilisant le site suivant du ministère de l’intérieur :

    Vous pouvez aussi contacter Info Escroqueries par téléphone pour obtenir des renseignements sur les démarches.

    Où s’adresser ?

    Info Escroqueries

    Par téléphone

    0 805 805 817

    Du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

    Numéro vert (appel gratuit depuis la France).

    Vous pouvez porter plainte :

    Vous pouvez utiliser le service en ligne THESEE pour savoir si vous pouvez déposer plainte en ligne.

    La plainte effectuée sur THESEE est transmise à la Police nationale pour traitement.

      Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

      Où s’adresser ?

       Commissariat 

      Où s’adresser ?

       Gendarmerie 

      Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

      La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

      Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une pré-plainte en ligne avant de vous déplacer.

      Vous devez ensuite signer votre plainte sur place dans le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie que vous avez choisi.

      Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

        Demander une indemnisation

        Si l’auteur des faits est poursuivi devant le tribunal correctionnel, vous pouvez vous constituer partie civile.

        En tant que partie civile, vous pouvez être indemnisé en demandant des dommages-intérêts. L’indemnisation peut correspondre aux montants escroquées mais aussi réparer votre éventuel préjudice moral.

        Si l’auteur des faits est reconnu coupable, le tribunal peut le condamner à vous payer des dommages-intérêts et en détermine le montant.

        Sans attendre, vous pouvez effectuer une demande d’indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes.

        L’escroquerie est passible de 5 ans de prison et 375 000 € d’amende.

        Les peines maximales passent à 7 ans de prison et 750 000 € d’amende dans les cas suivants :

        • L’escroc prend l’identité d’un agent public

        • L’escroc organise une fausse collecte pour une œuvre caritative

        • La victime est vulnérable (infirmité, âge …)

        • L’escroc est agent public ou chargé d’une mission de service public

        • La victime est un organisme public qui verse des aides ou allocations

        Si l’escroquerie a été commise en bande organisée, les peines maximales sont de 10 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.

        Des peines complémentaires peuvent être prononcées. Cela peut être par exemple la confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction (ordinateur, marchandise…), l’interdiction d’exercer une profession, une interdiction de séjour.

        À noter

        la tentative d’escroquerie est punie des mêmes peines (par exemple, si une personne se fait passer pour un assureur mais ne réussit pas à obtenir de l’argent de ses victimes).

      Vol – Vandalisme – Escroquerie

        • Info Escroqueries

          Par téléphone

          0 805 805 817

          Du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

          Numéro vert (appel gratuit depuis la France).

        • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

          Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

          Par téléphone

          116 006

          Appel gratuit

          Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

          Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

          Par courriel

          victimes@france-victimes.fr

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