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Publié le – Mis à jour le
Ce document est un formulaire officiel établi et signé par l’un des parents ou par le responsable légal de l’enfant. Afin de valider cette autorisation, le formulaire doit obligatoirement être accompagné d’une photocopie de la pièce d’identité du parent ou du tuteur qui a signé.
Il est important de noter que le formulaire d’AST ne nécessite aucune validation supplémentaire de la part des autorités administratives. Il n’est donc pas nécessaire de faire authentifier la signature ni de se déplacer à la mairie, à la préfecture ou au commissariat pour légaliser le document. L’ensemble de la démarche peut être réalisée à distance : le formulaire est disponible en ligne et doit simplement être téléchargé et rempli.
Lors d’un voyage à l’étranger, le mineur devra présenter ce formulaire d’AST aux autorités compétentes, notamment aux garde-frontières, lors du contrôle à la frontière.
Vous êtes mariés mais vous ne voulez plus vivre ensemble ? Vous pouvez opter pour la séparation de corps. Contrairement au divorce, elle permet aux époux de rester mariés, mais de résider séparément. Elle peut être établie par acte sous signature privée ou par jugement du tribunal. Nous vous présentons les informations à connaître.
Contrairement au divorce, la séparation de corps permet aux époux de rester mariés, en étant autorisés à vivre séparément.
La séparation de corps présente un intérêt pour des époux opposés au principe du divorce. Soit parce qu’ils ne veulent pas mettre un terme définitif à leur mariage, soit parce que l’un dépend de l’autre, a peu de ressources et/ou a besoin de bénéficier de la protection offerte par le mariage.
La séparation de corps entraîne toujours la séparation de biens.
La séparation de corps peut être demandée uniquement par des personnes mariées.
La procédure de séparation de corps judiciaire est identique à celle du divorce judiciaire.
Chacun des époux doit avoir un avocat.
Le juge aux affaires familiales ( Jaf ) du tribunal judiciaire est compétent.
La demande est faite par assignation par l’avocat de l’époux qui demande la séparation de corps ( le demandeur ).
L’autre époux ( le défendeur ) doit également être assisté ou représenté par un avocat tout au long de la procédure. Le délai permettant au défendeur de prendre un avocat est de 15 jours.
L’assignation constitue les conclusions de l’époux demandeur, c’est-à-dire ses demandes et ses arguments.
Elle doit indiquer le type de séparation de corps demandé :
Pour altération définitive du lien conjugal
Pour acceptation du principe de la rupture du mariage.
L’époux qui souhaite demander une séparation de corps pour faute ne doit pas indiquer ce motif dans l’assignation.
L’assignation peut contenir des demandes de mesures provisoires , c’est-à-dire une organisation temporaire concernant les enfants et les biens des époux durant la procédure.
La demande en séparation de corps contient obligatoirement les éléments suivants :
Lieu, jour et heure de l’audience d’orientation et sur mesures provisoires (AOMP)
Proposition de liquidation des intérêts financiers et patrimoniaux des époux
Disposition de la médiation en matière familiale
Homologation des accords partiels ou complets des époux sur l’exercice de l’autorité parentale et les conséquences de la séparation
La demande de séparation de corps est examinée lors d’une audience d’orientation et mesures provisoires ( AOMP).
Le juge peut :
Soit constater l’accord des époux pour une procédure participative
Soit renvoyer l’affaire à la mise en état en prévoyant un calendrier avec des dates d’avancement du dossier
Soit renvoyer l’affaire à une audience de plaidoirie (audience lors de laquelle la séparation de corps est plaidée)
Cette audience(AOMP) permet de prendre des mesures provisoires concernant les époux (attribution du logement par exemple) et leurs enfants (pension alimentaire par exemple).
Après l’audience d’orientation, le dossier entre dans une phase de la procédure appelée mise en état.
Lors de cette période, les avocats doivent présenter leurs demandes et leurs arguments (appelées moyens ) dans un écrit nommé conclusions , accompagné des pièces justificatives.
Les époux doivent s’échanger tous leurs documents : c’est le principe du contradictoire. Toutes ces pièces et conclusions sont également communiquées électroniquement, par les avocats, au greffe du tribunal.
Un juge, appelé juge de la mise en état, a pour rôle de veiller au bon déroulement de la procédure.
Lors des audiences de mise en état, ce juge vérifie que l’échange des conclusions et des pièces entre les époux a bien lieu dans les délais qu’il fixe.
Les audiences de mise en état se tiennent régulièrement jusqu’à ce que le dossier est prêt à être jugé. Elles se déroulent de façon virtuelle : les époux n’ont pas à se présenter au tribunal.
Une fois le dossier complet, le juge de la mise en état clôture les échanges et fixe la date d’audience de l’affaire. Cette audience est appelée audience de plaidoiries .
Les époux ne peuvent pas fournir de nouvelles conclusions ou de nouvelles pièces après la date de clôture de la mise en état.
Le jour de l’audience, les époux doivent être représentés par leur avocat.
Les avocats peuvent plaider ou simplement déposer leur dossier.
À la fin de l’audience, le juge donne la date du délibéré , c’est-à-dire la date à laquelle le jugement de séparation de corps est rendu.
Lesavocats doivent remettre à chacun des époux une copie certifiée conforme du jugement de séparation de corps.
Le juge aux affaires familiales prononce cette séparation de corps en précisant le fondement juridique (pour altération définitive du lien conjugal, pour faute, ou séparation acceptée).
Le juge se prononce également sur toutes les demandes présentées par les époux (résidence ,pension alimentaire pour les enfants, … etc).
L’avocat est obligatoire pour une séparation de corps par consentement mutuel.
Chacun des époux doit choisir son avocat.
Les avocats vont écrire le projet de convention de séparation de corps.
La convention doit notamment comprendre les informations suivantes :
Conditions d’exercice de l’autorité parentale
Mention que le mineur a été informé par ses parents de son droit à être entendu par le juge
État liquidatif du régime matrimonial
Chaque avocat adresse le projet de convention par lettre recommandée avec accusé de réception à l’époux qu’il assiste.
Les époux ont un délai de réflexion de 15 jours.
Il faut attendre la fin de ce délai pour signer la convention.
La convention est signée par les époux et leur avocat en 3 exemplaires.
Les époux conservent chacun un original de la convention accompagnée de ses documents annexes. Le 3e original est pour le notaire.
Dans les 7 jours qui suivent la signature, un des avocats doit transmettre le 3e exemplaire de la convention à un notaire.
Le notaire vérifie la présence des mentions obligatoires dans la convention et si le délai de réflexion de 15 jours a bien été respecté.
Le notaire classe la convention pour la conserver et éviter sa perte ou sa destruction. On dit qu’il place la convention au rang des minutes.
Le dépôt de la convention chez le notaire permet de donner à la convention date certaine et force exécutoire. C’est-à-dire que la convention est désormais applicable.
L’époux contre lequel est présentée une demande en séparation de corps peut former une demande reconventionnelle en divorce.
L’époux contre lequel est présentée une demande en divorce peut former une demande reconventionnelle en séparation de corps.
L’époux qui présente une demande en divorce peut la remplacer par une procédure de séparation de corps, même en appel. Par contre, l’inverse n’est pas possible.
Si l’un des époux présente une demande de séparation de corps et l’autre une demande en divorce, le JAF examine en premier la demande en divorce. Si les conditions sont réunies, le divorce est prononcé. Dans le cas contraire, le juge examine la demande de séparation de corps.
Quand les 2 demandes (l’une en divorce, l’autre en séparation de corps) sont fondées sur la faute, le Jaf examine simultanément les demandes. S’il les accepte, il prononce le divorce aux torts partagés des époux.
Le coût varie en fonction des honoraires de l’avocat choisi.
Si l’un d’entre vous a des ressources insuffisantes, il peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.
Des frais de notaire peuvent être à la charge des époux.
La séparation de corps entraînant la séparation des biens, si les époux étaient mariés sous un régime de communauté, le régime matrimonial doit être liquidé pour partager le patrimoine (biens immobiliers, comptes bancaires, dettes, crédit…).
Si un notaire rédige l’acte de partage (quand il y a un ou plusieurs biens immobiliers), il a droit à des émoluments proportionnels. Ces émoluments sont calculés sur la valeur des biens partagés après déduction des éventuelles dettes.
La séparation de corps prend effet entre les époux le jour où le jugement est passé en force de chose jugée ou à compter du dépôt de la convention chez le notaire si les époux sont séparés de corps à l’amiable.
La date d’effet de la séparation de corps quant aux biens est fixée à la date de la demande en séparation de corps. À la demande de l’un des époux, cette date peut être fixée par le juge à la date à laquelle la cohabitation a cessé.
La convention ou le jugement de séparation de corps est opposable aux tiers, en ce qui concerne les biens des époux, à partir du jour où les formalités de mention à l’état civil ont été effectuées
Les époux restent mariés, mais ils sont autorisés à ne plus vivre ensemble.
La séparation de corps entraîne toujours la séparation des biens.
Les époux doivent procéder à la liquidation de leur régime matrimonial s’ils étaient mariés sous un régime de communauté,
Cette liquidation s’effectue devant un notaire, s’ils ont un bien immobilier.
Une fois séparés de corps, les époux sont soumis au régime de la séparation de biens.
Dans ce régime matrimonial, un bien acheté par l’un pendant la séparation de corps est un bien personnel. Si l’un des époux contracte un crédit ou a une dette, il doit le rembourser seul.
Le Jaf statue sur l’exercice de l’autorité parentale. Il détermine le lieu de résidence des enfants. Il fixe le montant de la pension alimentaire, et organise le droit de visite et d’hébergement.
En cas de grossesse pendant la séparation de corps, la présomption de paternité est écartée du fait de l’absence de cohabitation.
Les autres obligations nées du mariage subsistent, notamment le devoir de fidélité, de secours et d’assistance.
Par conséquent, vous ne pouvez pas vous marier ou conclure un Pacs avec une autre personne.
Le devoir de secours existe toujours et peut donner lieu au versement d’une pension alimentaire à l’époux dans le besoin. Elle peut être accordée par le jugement prononçant la séparation de corps ou par un jugement ultérieur.
Si la consistance des biens de l’époux débiteur s’y prête, cette pension peut être remplacée par le versement d’un capital.
L’époux qui utilise le nom d’usage de l’autre peut le conserver. Toutefois, si l’un d’entre vous en fait la demande, le Jaf peut l’interdire.
Vous n’avez plus d’imposition commune.
Si l’un des époux décède, l’époux survivant conserve ses droits à la succession prévus par la loi.
Sa part d’héritage varie, selon que l’époux décédé avait des enfants ou non.
La séparation de corps cesse si les époux reprennent la vie commune, s’ils divorcent ou si l’un d’entre eux décède.
La séparation de corps prend fin dans le cas d’une demande en conversion de la séparation de corps en divorce.
La demande en conversion en divorce se fait par assignation au tribunal. L’avocat est obligatoire.
L’un des époux peut la demander au bout de 2 ans après le jugement de séparation de corps. Le divorce sera prononcé. La cause de la séparation devient la cause du divorce.
Si les époux font une demande conjointe, la conversion de la séparation en divorce n’est pas soumise au délai de 2 ans et peut être sollicitée à tout moment.
Les époux doivent vouloir tous les deux vivre à nouveau ensemble.
Ils restent soumis au régime de séparation de biens, sauf s’ils choisissent un autre régime matrimonial devant un notaire.
Pour pouvoir être opposable aux tiers, la reprise de la vie commune doit être constatée par un notaire ou déclarée à un officier d’état civil. Cette déclaration peut être faite dans toute mairie.
Une mention est inscrite en marge des actes de mariage et de naissance.
La séparation de corps prend fin lorsque l’un des époux décède.