Famille : Autorisation de sortie du territoire (AST)

Tout enfant mineur résidant en France et souhaitant voyager à l'étranger, seul ou sans être accompagné par l'un de ses parents, doit être en possession d'une autorisation de sortie du territoire (AST).

Publié le – Mis à jour le

Ce document est un formulaire officiel établi et signé par l’un des parents ou par le responsable légal de l’enfant. Afin de valider cette autorisation, le formulaire doit obligatoirement être accompagné d’une photocopie de la pièce d’identité du parent ou du tuteur qui a signé.

Il est important de noter que le formulaire d’AST ne nécessite aucune validation supplémentaire de la part des autorités administratives. Il n’est donc pas nécessaire de faire authentifier la signature ni de se déplacer à la mairie, à la préfecture ou au commissariat pour légaliser le document. L’ensemble de la démarche peut être réalisée à distance : le formulaire est disponible en ligne et doit simplement être téléchargé et rempli.

Lors d’un voyage à l’étranger, le mineur devra présenter ce formulaire d’AST aux autorités compétentes, notamment aux garde-frontières, lors du contrôle à la frontière.

Licenciement dans une entreprise en difficulté : quelles sont les règles ?

Lorsqu’une entreprise est en difficulté, elle peut faire l’objet d’une procédure collective (sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire). Cette procédure peut justifier le licenciement d’un ou plusieurs salariés pour motif économique. Si c’est le cas, les conditions de validité de chaque licenciement varient selon la situation de l’entreprise.

Licenciement économique

Durant la procédure de sauvegarde, l’employeur et l’administrateur judiciaire proposent un plan de sauvegarde.

Ce plan peut prévoir le licenciement pour motif économique d’un ou plusieurs salariés de l’entreprise. Les conditions de validité de chaque licenciement varient selon que le plan de sauvegarde prévoit une cessation de l’activité professionnelle ou non.

    Consultation et information

    Le comité social et économique (CSE) doit être consulté sur le projet de restructuration et sur les licenciements envisagés.

    Les informations communiquées au CSE sont également transmises à la  Dreets .

    En l’absence de CSE ou de représentation du personnel dans l’entreprise, un représentant des salariés est désigné. Il bénéficie du statut de salarié protégé.

    Convocation à un entretien préalable

    L’employeur convoque chaque salarié concerné à un entretien préalable au licenciement.

    L’employeur doit proposer à chaque salarié un contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

    Attention

    en cas de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), l’employeur n’est obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable au licenciement.

    Notification du licenciement

    La notification du licenciement au salarié est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, au minimum 2 jours après la date de l’entretien préalable.

    La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence au plan de sauvegarde prévoyant les licenciements).

    Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat.

      Le salarié protégé bénéficie de la procédure d’autorisation administrative prévue en cas de licenciement.

      La notification du licenciement au salarié est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, après autorisation de la  Dreets .

      La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence au plan de sauvegarde prévoyant les licenciements).

      Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat.

      Le redressement judiciaire prévoit, dans un premier temps, une période d’observation.

      À la fin de cette période d’observation, un plan de redressement est établi par le tribunal de commerce.

      Des licenciements économiques peuvent être prononcés durant ces 2 étapes.

      Les conditions de licenciement varient selon que l’entreprise est en période d’observation ou qu’un plan de redressement est établi par le tribunal.

        Consultation et information

        Le comité social et économique (CSE) doit être consulté sur le projet de restructuration et sur les licenciements envisagés.

        Les informations communiquées au CSE sont également transmises à la  Dreets .

        En l’absence de CSE ou de représentation du personnel dans l’entreprise, un représentant des salariés est désigné. Il bénéficie du statut de salarié protégé.

        Autorisation judiciaire

        Tout salarié peut être licencié pour motif économique après autorisation judiciaire.

        Tout licenciement envisagé durant la période d’observation doit être justifié par son caractère à la fois urgent, inévitable et indispensable.

        Convocation à un entretien préalable

        L’employeur convoque chaque salarié concerné à un entretien préalable au licenciement.

        L’employeur doit proposer à chaque salarié un contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

        Attention

        en cas de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), l’employeur n’est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable au licenciement.

        Notification du licenciement

        La notification du licenciement au salarié est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, au minimum 2 jours après la date de l’entretien préalable.

        La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence au jugement à l’origine de la procédure de redressement judiciaire).

        Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat.

          Le salarié protégé bénéficie de la procédure d’autorisation administrative prévue en cas de licenciement.

          La notification du licenciement au salarié est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, après autorisation de la  Dreets .

          La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence au jugement à l’origine de la procédure de redressement judiciaire).

          Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat.

            Consultation et information

            Le comité social et économique (CSE) doit être consulté sur le projet de restructuration et sur les licenciements envisagés.

            Les informations communiquées au CSE sont également transmises à la  Dreets .

            En l’absence de CSE ou de représentation du personnel dans l’entreprise, un représentant des salariés est désigné. Il bénéficie du statut de salarié protégé.

            Convocation à un entretien préalable

            L’employeur convoque chaque salarié concerné à un entretien préalable au licenciement.

            L’employeur doit proposer à chaque salarié un contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

            Attention

            en cas de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), l’employeur n’est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable au licenciement.

            Notification du licenciement

            La notification des licenciements aux salariés est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le délai d’un mois après la prononciation du jugement.

            La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence au jugement arrêtant le plan de redressement).

            Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat.

              Le salarié protégé bénéficie de la procédure d’autorisation administrative prévue en cas de licenciement.

              La notification du licenciement au salarié est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, après autorisation de la  Dreets .

              La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence au jugement arrêtant le plan de redressement).

              Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat.

              La liquidation judiciaire met fin à l’activité de l’entreprise. Par conséquent, le liquidateur nommé est autorisé à procéder aux licenciements des salariés.

                Le comité social et économique (CSE) doit être consulté sur le projet de restructuration et sur les licenciements envisagés.

                Les informations communiquées au CSE sont également transmises à la  Dreets .

                En l’absence de CSE ou de représentation du personnel dans l’entreprise, un représentant des salariés est désigné. Il bénéficie du statut de salarié protégé.

                L’employeur convoque chaque salarié concerné à un entretien préalable au licenciement.

                L’employeur doit proposer à chaque salarié un contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

                Attention

                en cas de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), l’employeur n’est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable au licenciement.

                La notification du licenciement au salarié est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, au minimum 2 jours après la date de l’entretien préalable.

                La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence au jugement de liquidation).

                Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat.

                  Le salarié protégé bénéficie de la procédure d’autorisation administrative prévue en cas de licenciement. La notification du licenciement au salarié est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, après autorisation de la  Dreets . La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence au jugement de liquidation).

                  Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat.

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