Autorisation de débit de boissons

Un débit de boissons est un établissement qui vend des boissons alcoolisées. Il peut s'agir d'un café, d'un pub, d'un bar, d'un restaurant ou d'une discothèque. Les boissons peuvent être consommées sur place ou à emporter (food-truck, épicerie, etc.). Dans tous les cas, une licence est nécessaire.

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  • Rendez-vous obligatoire pour le dépôt du dossier ; 
  • Tout retard entraînera l’annulation du rendez-vous ; 
  • Tous les documents doivent être fournis en original et en copie ; 
  • Le demandeur doit être le gestionnaire, le locataire ou le propriétaire pour qui la demande est établie ; 
  • Tout document manquant entraînera le rejet immédiat du dépôt du dossier ; 
  • La demande doit être déposée au moins quinze jours avant l’ouverture du commerce ; 
  • La mairie agit sous l’autorité de la préfecture, qui peut demander des pièces complémentaires afin d’effectuer les vérifications qu’elle jugerait nécessaires. L’attribution ou non de la licence n’est pas de la compétence de la mairie.
À noter

Les débits de boissons temporaires (sur une foire, une fête locale, etc.) ne sont pas obligés d’avoir une licence. Une autorisation de débit de boisson temporaire délivrée par la mairie suffit.

Pièces à fournir

  • Carte Nationale d’Identité ou Passeport de la personne qui prend ou reprend la licence ; 
  • K BIS ; 
  • Statuts de la société ; 
  • Ancienne déclaration de débit de boissons ; 
  • Attestation de formation (Article 36 de la loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 et décret n°2011-869 du 22 juillet 2011).

Contact

Interdiction de certains plastiques (à usage unique, microplastiques, etc.)

L’utilisation de certains plastiques est limitée ou interdite, afin de limiter leur impact sur l’environnement. De nombreux produits sont concernés : emballages, sacs en plastique à usage unique, vaisselle jetable, bâtonnets ouatés, sachets de thé, produits cosmétiques, etc.

    Sacs concernés

    Certains sacs en plastique à usage unique sont interdits.

    Il s’agit des sacs en matières plastiques à usage unique destinés à l’emballage de marchandises au point de vente présentant toutes les caractéristiques suivantes :

    • Avec ou sans poignées

    • Composés de plastique

    • Fournis aux consommateurs dans les points de vente de marchandises ou de produits

    • D’une épaisseur inférieure à 50 microns

    Les sacs en plastique d’une épaisseur inférieure à 15 microns nécessaires pour des questions d’hygiène ou fournis comme emballage pour les denrées alimentaires en vrac sont inclus dans cette définition.

    Cette interdiction s’applique à leur :

    • Fabrication en vue d’une distribution en France

    • Vente

    • Don à titre gratuit

    À noter

    Les sacs compostables en compostage domestique et constitués d’au moins 50 % de matières biosourcées sont autorisés, y compris s’il s’agit de sacs en matières plastiques à usage unique destinés à l’emballage de marchandises au point de vente.

    Qu’est-ce qu’un sac compostable en compostage domestique et constitué, pour tout ou partie, de matières biosourcées ?

    Un sac compostable en compostage domestique et constitué, pour tout ou partie, de matières biosourcées est un sac qui a l’ensemble des caractéristiques suivantes :

    • Composé de plastique à 50 % au moins d’origine biologique (à l’exclusion des matières intégrées dans des formations géologiques ou fossilisées)

    • Épais de moins de 15 microns

    • Répond aux exigences de la norme française homologuée relative aux spécifications pour les plastiques aptes au compostage domestique (NF T51-800) ou présente des garanties équivalentes

    Sanction prévue

    Le non-respect de l’interdiction de fabrication, vente ou don de sacs en plastique à usage unique est puni d’une amende d’un maximum de 3 000 € (personne physique) ou 15 000 € (personne morale).

    Vaisselle à usage unique

    Les produits en plastique à usage unique suivants sont interdits :

    • Gobelets et verres jetables en plastique dont la teneur en plastique est supérieure à 8 %

    • Gobelets et verres composés en tout ou partie de polystyrène expansé, y compris leurs moyens de fermeture et couvercles

    • Couvercles à verre jetables

    • Assiettes jetables composées totalement ou partiellement de plastique, y compris celles qui possèdent un film plastique

    • Pailles (à l’exception de celles destinées à usage médical)

    • Piques à steaks

    • Couverts : fourchettes, couteaux, cuillères, baguettes, etc.

    • Bâtonnets mélangeurs pour boissons

    • Récipients pour aliments en polystyrène expansé destinés à la consommation sur place ou nomade

    • Récipients pour boissons en polystyrène expansé, y compris leurs bouchons et couvercles

    • Bouteilles en polystyrène expansé pour boissons

    Cela s’applique à la vente et au don à titre gratuit de ces produits.

    L’interdiction s’applique également à tous les produits en plastique qui présentent des performances de durabilité (usage unique), de résistance, et de solidité comparables à celles de produits à usage unique.

    À noter

    Les gobelets et verres ainsi que les assiettes jetables de cuisine pour la table doivent contenir au moins 50 % de matières biosourcées.

    Autres produits en plastique

    Les produits en plastique suivants sont également interdits :

    • Tiges de support pour ballons et leurs mécanismes, à l’exception des tiges et mécanismes destinés aux usages et applications industriels ou professionnels et non destinés à être distribués aux consommateurs.

    • Bâtonnets ouatés à usage domestique ( coton-tiges ) dont la tige est en plastique, sauf ceux à usage médical

    • Confettis

    • Produits, emballages ou sacs fabriqués, en tout ou partie, à partir de plastique oxodégradable sont interdites

    • Sachets de thé et de tisane en plastique non biodégradable

    • Jouets en plastique dans le cadre de menus destinés aux enfants

    Cela s’applique à la vente et au don à titre gratuit de ces produits.

    L’interdiction s’applique également à tous les produits en plastique qui présentent des performances de durabilité, de résistance, et de solidité comparables à celles de produits à usage unique.

    Sanction prévue

    En cas de non-respect de l’interdiction de vente et de don à titre gratuit de produits en plastique à usage unique, une sanction est prévue.

    Elle est de 1 500 € d’amende (personne physique) ou de 7 500 € d’amende (personne morale).

    Les établissements qui peuvent restaurer simultanément 20 personnes ou plus doivent servir les repas et boissons consommés dans l’enceinte de l’établissement dans des gobelets, y compris leurs moyens de fermeture et couvercles, des assiettes et des récipients réemployables, avec des couverts réemployables.

    Les services de restauration à domicile qui proposent un abonnement à des prestations de repas préparés qui sont livrés au moins 4 fois par semaine doivent utiliser des gobelets, couverts, assiettes et récipients réemployables et qui font l’objet d’une collecte.

    Attention

    Le fait de servir les repas et boissons dans des contenants à usage unique pour les entreprises soumises à l’obligation de servir dans des contenants réemployables est sanctionné d’une amende de 1 500 € (personne physique) ou de 7 500 € (personne morale).

    Il est interdit de distribuer gratuitement des bouteilles en plastique contenant des boissons dans les établissements recevant du public (ERP) et dans les locaux à usage professionnel.

    La distribution gratuite est autorisée exceptionnellement dans chacun des cas suivants :

    • Dans les établissements non desservis par un réseau d’eau potable

    • Lorsque la distribution gratuite de bouteilles en plastique répond à un impératif de santé publique

    • Lorsqu’une restriction de l’eau destinée à la consommation humaine pour les usages alimentaires est prononcée par l’autorité administrative compétente (la préfecture).

    À noter

    Il est interdit d’imposer la fourniture ou l’utilisation de bouteilles en plastique à usage unique dans le cadre d’évènements festifs, culturels ou sportifs dans les contrats.

    Les clauses contractuelles qui le prévoient ne doivent pas être appliquées, à l’exception des cas où la substitution de ces bouteilles par des produits réutilisables est impossible (par exemple si cela va à l’encontre d’une obligation sanitaire).

    Règle générale

    Tout commerce de détail exposant à la vente des fruits et légumes frais non transformés doit les exposer sans conditionnement (emballage, etc.) composé pour tout ou partie de matière plastique. Les conditionnements qui ne sont pas composés de plastique sont autorisés.

    Cette obligation ne s’applique pas :

    • Aux fruits et légumes conditionnés par lots de 1,5 kilogrammes ou plus

    • Aux fruits et légumes présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac

    Les fruits et légumes considérés comme présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac sont les suivants :

    • Endives, asperges, brocolis, champignons, pommes de terre primeur, carottes primeur et petites carottes

    • Salade, mâche, jeunes pousses, herbes aromatiques, épinards, oseille, fleurs comestibles, pousses de haricot mungo

    • Cerises, canneberges, airelles, physalis

    • Fruits mûrs à point, c’est-à-dire les fruits vendus au consommateur final à pleine maturité, et dont l’emballage présenté à la vente indique une telle mention

    • Graines germées

    • Framboises, fraises, myrtilles, mûres, groseilles, surelle, surette et groseille pays, cassis et kiwaïs

    Tous les fruits et légumes vendus par lots de moins de 1,5 kilogrammes qui sont absents de la liste sont concernés par l’interdiction d’avoir un conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique.

    À noter

    Les élastiques nécessaires au regroupement de plusieurs petits fruits ou légumes, tels que ceux qui sont présentés à la vente avec des fanes (radis, carottes, etc.) ou encore les herbes aromatiques, sont autorisés.

    Les fruits mûrs à point doivent présenter sur leur emballage une mention indiquant qu’ils sont mûrs à point.

    Exemples de fruits et légumes concernés

    L’interdiction s’applique par exemple aux fruits et légumes suivants :

    • Betteraves, choux, choux-fleurs, courges, potirons, radis, artichauts

    • Pommes de terre (hors pommes de terre primeur)

    • Navets, oignons, échalotes, ail, poireaux, salsifis, topinambour, céleri, fenouil

    • Carottes (hors carottes primeur et petites carottes), panais, haricots verts, petits pois

    • Courgettes, aubergines, poivrons, tomates, avocats

    • Agrumes : citrons, clémentines, mandarines, oranges, pamplemousses, etc.

    • Pommes, poires, kakis, coing, pêches, nectarines, abricots, prunes, mirabelles

    • Kiwis, bananes, mangues, ananas, noix de coco, litchis, grenades

    • Rhubarbes, pastèques, melons, figues, raisins

    L’apposition d’étiquettes directement sur les fruits ou les légumes est autorisée uniquement pour les étiquettes compostables en compostage domestique et constituées partiellement ou totalement de matières biosourcées.

    L’apposition d’étiquettes directement sur les fruits ou les légumes est interdite pour toutes les autres étiquettes, notamment celles en plastique non compostable.

    Le non-respect de cette interdiction est sanctionné d’une amende de 450 € (personne physique) ou 2 250 € (personne morale)

    Il est interdit de vendre ou de donner gratuitement toute substance à l’état de microplastique, telle quelle ou en mélange, présente de manière intentionnelle en concentration égale ou supérieure à 0,01 % .

    Les microplastiques naturels qui n’ont pas été modifiés chimiquement et les microplastiques biodégradables ne sont pas concernés.

    Cette interdiction s’applique systématiquement aux produits cosmétiques rincés à usage d’exfoliation ou de nettoyage comportant des particules plastiques solides. L’interdiction ne s’applique pas aux particules d’origine naturelle non susceptibles de subsister dans les milieux.

    Cette interdiction ne s’applique pas aux substances et mélanges qui :

    • Sont utilisés sur un site industriel

    • Sont utilisés dans la fabrication de médicaments à usage humain ou vétérinaire

    • Sont rigoureusement confinés par des moyens techniques tout au long de leur cycle de vie pour éviter leur rejet dans l’environnement et qui sont contenus dans des déchets destinés à être incinérés ou éliminés comme déchets dangereux

    • Ont des propriétés physiques modifiées de façon permanente, au point que les polymères ne correspondent plus à la définition de microplastique

    • Sont incorporés de façon permanente dans une matrice solide lors de leur utilisation

    À savoir

    Les entreprises qui produisent, importent ou utilisent une substance ou un mélange contenant des microplastiques doivent faire figurent sur leurs produits une mention obligatoire. Celle-ci indique toutes les instructions d’emploi pertinentes visant à éviter le rejet de microplastiques dans l’environnement, y compris lors de la fin de vie des produits.

    Les instructions doivent être visibles, lisibles et indélébiles.

     Les microplastiques, un risque pour l’environnement et la santé 

    Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)

    Il est interdit d’emballer dans du plastique :

    • Les publications de presse (journaux, magazines, etc.)

    • La publicité, adressée ou non adressée (sous forme de livrets, feuillets, cartons, etc.)