Autorisation de débit de boissons

Un débit de boissons est un établissement qui vend des boissons alcoolisées. Il peut s'agir d'un café, d'un pub, d'un bar, d'un restaurant ou d'une discothèque. Les boissons peuvent être consommées sur place ou à emporter (food-truck, épicerie, etc.). Dans tous les cas, une licence est nécessaire.

Publié le

  • Rendez-vous obligatoire pour le dépôt du dossier ; 
  • Tout retard entraînera l’annulation du rendez-vous ; 
  • Tous les documents doivent être fournis en original et en copie ; 
  • Le demandeur doit être le gestionnaire, le locataire ou le propriétaire pour qui la demande est établie ; 
  • Tout document manquant entraînera le rejet immédiat du dépôt du dossier ; 
  • La demande doit être déposée au moins quinze jours avant l’ouverture du commerce ; 
  • La mairie agit sous l’autorité de la préfecture, qui peut demander des pièces complémentaires afin d’effectuer les vérifications qu’elle jugerait nécessaires. L’attribution ou non de la licence n’est pas de la compétence de la mairie.
À noter

Les débits de boissons temporaires (sur une foire, une fête locale, etc.) ne sont pas obligés d’avoir une licence. Une autorisation de débit de boisson temporaire délivrée par la mairie suffit.

Pièces à fournir

  • Carte Nationale d’Identité ou Passeport de la personne qui prend ou reprend la licence ; 
  • K BIS ; 
  • Statuts de la société ; 
  • Ancienne déclaration de débit de boissons ; 
  • Attestation de formation (Article 36 de la loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 et décret n°2011-869 du 22 juillet 2011).

Contact

Praticiens et auxiliaires médicaux (PAM) : déclaration d’activité et régime social

Vous souhaitez vous installer pour exercer une activité médicale ou d’auxiliaire médical en tant que libéral. Vous devez effectuer certaines formalités pour créer votre activité. Au niveau social, vous relevez du régime des « PAMC », c’est-à-dire de travailleur indépendant exerçant une activité de profession de santé relevant du régime social des Praticiens et Auxiliaires Médicaux Conventionnés.

    Un « PAM » est un travailleur indépendant exerçant une activité de profession de santé relevant du régime social des Praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (PAMC). Il cotise à ce titre à l’Urssaf.

    Il relève également d’une des caisses vieillesse suivantes pour le calcul et le recouvrement des cotisations vieillesses :  CARPIMKO ,  CARMF ,  CARCDSF 

    Les professions suivantes sont dans la catégorie des praticiens :

    • Médecins (généralistes et spécialistes)

    • Chirurgiens-dentistes

    • Étudiants en médecine effectuant le remplacement d’un docteur en médecine

    • Directeurs de laboratoire d’analyses médicales et qui sont également médecins

    Les professions suivantes sont dans la catégorie des auxiliaires médicaux :

    • Sages-Femmes

    • Infirmiers

    • Masseurs-kinésithérapeutes

    • Pédicures-Podologues

    • Orthophonistes

    • Orthoptistes

    À noter

    Les médecins du secteur 2 et les pédicures podologues bénéficient d’un droit d’option entre le régime « PAMC » et le régime « TI PL » (travailleur indépendant – Profession libérale). Ainsi, certains médecins et pédicures podologues relèvent des PAMC et d’autres du régime TI PL.

    Ce choix doit être fait lors de l’installation et est définitif.

    Vous devez effectuer un certain nombre de démarches administratives pour vous installer et exercer votre métier en libéral :

    • Enregistrer vos diplômes pour obtenir un numéro Adeli ou un numéro RPPS

    • S’inscrire à la Caisse primaire d’assurance maladie de votre lieu d’exercice pour l’informer de votre installation

    • Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP)

    1. Faire enregistrer votre diplôme pour obtenir un numéro ADELI ou RPPS

    Vous devez faire enregistrer votre diplôme et obtenir un numéro d’identification. Selon votre profession, il s’agit soit d’un numéro « Adeli », soit d’un numéro « RPPS ».

    Le Répertoire Partagé des Professionnels intervenant dans le système de santé (RPPS) est le répertoire unique de référence permettant d’identifier les professionnels de santé.

    À noter

    L’ensemble des professionnels Adeli vont être progressivement intégrés dans le référentiel RPPS au cours de l’année 2023

    Vous devez d’abord demander votre inscription au tableau de l’Ordre.

    C’est obligatoire pour exercer légalement la médecine. Vous devez demander votre inscription auprès du conseil départemental de l’Ordre s du lieu où vous envisagez d’exercer.

    Après votre inscription au tableau, le conseil départemental procède à l’enregistrement de votre diplôme. Il vous délivre une attestation d’inscription au tableau de l’Ordre avec votre numéro RPPS (répertoire partagé des professionnels de santé) et votre (vos) lieu(x) d’exercice.

    Ce numéro vous est attribué pour toute votre vie.

    Votre carte de professionnel de santé (CPS) vous est automatiquement envoyée par l’Agence des systèmes d’informations partagés de santé (ASIP Santé) chargée de la fabrication et de la délivrance des cartes CPS.

      Vous devez vous inscrire auprès de la Délégation territoriale (DT) de l’Agence régionale de santé (DTARS) pour faire enregistrer votre ou vos diplômes dans le répertoire national d’identification des professionnels de santé Adeli.

      Où s’adresser ?

       Agence régionale de santé (ARS) 

      Cette inscription doit être réalisée dans le mois qui suit la prise de fonction.

      Vous obtenez ainsi un numéro Adeli.

      Attention

      Les infirmiers n’ont pas de démarches d’enregistrement à réaliser auprès des agences régionales de santé. Ils ne sont plus enregistrés dans le répertoire Adeli mais dans le RPPS (répertoire partagé des professionnels de santé).

        2. S’inscrire à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de son lieu d’exercice

        Vous devez contacter l’Assurance Maladie pour faire enregistrer votre exercice libéral.

        La CPAM vous enregistre dans le fichier national des professionnels de santé (FNPS).

        3. Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP)

        Tous les professionnels de santé exerçant à titre libéral, de même que les sociétés qu’ils peuvent former, doivent souscrire une assurance responsabilité civile couvrant l’ensemble des actes qu’ils pratiquent.

        Le manquement à cette obligation d’assurance peut entraîner des sanctions pénales et disciplinaires.

        Les règles applicables à la création de toute activité libérale s’appliquent à la création d’une activité médicale ou d’auxiliaire médical.

        Vous avez le choix d’exercer votre profession libérale sous 2 grandes catégories de formes juridiques : soit l’entreprise individuelle, soit la société (civile, de capitaux, etc.). 

        Ainsi, vous devez demander votre immatriculation au Guichet des formalités des entreprises dans les 8 jours qui suivent votre début d’activité.

        Attention

        Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

        Cette déclaration permet d’informer l’ensemble des organismes concernés par le lancement de votre activité (Insee, organismes sociaux, Urssaf, centre des finances publiques…).

        À la suite de votre immatriculation, l’Insee attribue un numéro de Siret. Il s’agit d’un numéro unique d’identification national qui identifie l’établissement. Il est composé du Siren (9 premiers chiffres) qui identifie l’entreprise et du Nic (5 derniers) qui se modifie notamment lors d’un changement d’adresse de l’établissement.

        Lors de l’enregistrement de l’entreprise, l’Insee attribue également un code APE correspondant à l’activité de cette entreprise.

        À savoir

        L’obtention du numéro Siret permet à l’usager d’exercer son activité même dans le cas où son immatriculation auprès des organismes sociaux n’est pas réalisée.

        Si vous êtes médecin remplaçant ou médecin régulateur, l’Urssaf propose une « offre simplifiée » qui permet de déclarer l’activité, les rétrocessions d’honoraires ou rémunérations et de payer les cotisations sociales afférentes directement depuis un espace personnel en ligne.

        Dans ce dispositif, la déclaration et le paiement des cotisations sont simplifiés. Ils seront à réaliser tous les trimestres (ou tous les mois selon choix initial) et uniquement en cas de remplacement et donc de perception effective de rétrocessions d’honoraires, et sans décalage de trésorerie.

        Ce dispositif est réservé exclusivement aux médecins exerçant en tant que remplaçants et dans les cas suivants :

        • Médecins remplaçants (généraliste ou spécialiste)

        • Médecins étudiants

        • Médecins salariés

        • Médecins retraités

        • Médecins régulateurs

        Pour souscrire cette offre simplifiée, il faut réunir les conditions suivantes :

        • Effectuer exclusivement des remplacements

        • Avoir des honoraires rétrocédés ne dépassant pas 19 000 € par année civile

        • Ne pas exercer d’autre activité en tant que travailleur indépendant

        La démarche d’inscription se fait sur le portail suivant :

        En tant que remplaçant, vous êtes tenu aux mêmes formalités que tous les professionnels de santé.

        Vous devez donc vous immatriculer à compter de votre 1er jour de remplacement.

        Lorsque vous n’avez pas d’adresse d’exercice fixe, vous devez renseigner votre adresse de domicile comme adresse professionnelle.

        Sur la déclaration de début d’activité, vous devez cocher la case « remplaçant » pour être exonéré de la  contribution aux unions régionales des professionnels de santé (URPS) .

        Ainsi, vous devez demander votre immatriculation au Guichet des formalités des entreprises dans les 8 jours qui suivent votre début d’activité.

        Attention

        Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

          Aide à la création et à la reprise d’une entreprise (Acre)

          L’Acre est un dispositif d’encouragement à la création d’entreprise. Il consiste en une exonération partielle des cotisations sociales. Lors de votre création d’activité, vous serez exonéré, sous conditions, pendant 12 mois de certaines cotisations. Vous ne devez pas avoir bénéficié de l’Acre depuis trois ans.

          Vous avez la possibilité d’être exonéré des cotisations maladie et allocations familiales, ainsi que des cotisations retraite de base et invalidité-décès.

          Attention, cette exonération est appliquée sur les cotisations provisionnelles puis elle est ensuite revue à la suite de la fourniture de la déclaration de revenus.

          3 cas peuvent se présenter :

          • Lorsque vos revenus sont inférieurs à 34 776 €   € : les exonérations peuvent s’appliquer de manière totale

          • Lorsque vos revenus sont compris entre 34 776 € et 46 368 €  : une dégressivité s’applique

          • Lorsque les revenus dépassent 46 368 €  : il n’y a pas d’exonération, celle-ci est retirée.

          Pour le régime des PAM (Praticiens et auxiliaires médicaux), il n’y a pas de demande à effectuer pour bénéficier de l’Acre. L’exonération sur les cotisations est appliquée automatiquement.

          Aides de la CPAM

          De nombreuses aides financières sont proposées par la CPAM et peuvent vous être attribuées en fonction de votre situation.

          En parallèle, il existe également des rémunérations forfaitaires versées par l’assurance maladie (aide à la télétransmission, indemnisation de la formation continue, prime à l’installation…).

          Le portail d’accompagnement aux professionnels de santé ( paps.santé ) contient toutes les informations utiles, depuis la formation jusqu’à l’arrêt de l’activité.

          À noter

          Ces aides sont à déclarer et donc réintégrées dans la base de calcul des cotisations sociales obligatoires.

          À compter de la date de votre début d’activité, vous devez payer des cotisations sociales à l’Urssaf.

          Ces cotisations sont obligatoirement payées en ligne. Vous pouvez choisir de payer de l’une des façons suivantes :

          • Soit chaque mois. Le paiement mensuel s’effectue le 5 de chaque mois (ou le 20 sur option) par prélèvement automatique.

          • Soit chaque trimestre. Le paiement trimestriel s’effectue par prélèvement automatique, par télépaiement ou par carte bancaire. Les cotisations sont à payer pour les 5 février, 5 mai, 5 août et 5 novembre.

          Comment sont calculées vos cotisations sociales ?

          Les cotisations sociales sont calculées sur la base de votre revenu d’activité non salariée.

          Lorsque vous débutez votre activité, ce revenu n’est pas connu. Ainsi au titre des 2 premières années d’activité, les cotisations sont donc calculées, à titre provisoire, le temps que vous réalisiez votre première déclaration de revenus, sur une base forfaitaire identique à l’ensemble des travailleurs indépendants (8 358 € pour 2023).

          Ces cotisations seront ensuite régularisées en fonction des revenus réels déclarés l’année suivante.

          Les cotisations et contributions sociales sont ensuite calculées (et régularisées) sur la base de vos revenus d’activité non salariée déclarés chaque année.

          Vous devez déclarer votre revenu professionnel sur les site impots.gouv.fr.

        • Compte fiscal en ligne pour les professionnels (mode EFI)
        • Après prise en compte des éléments déclarés, vous recevez un nouvel échéancier comprenant les éléments suivants :

          • Vos cotisations définitives de l’année pour laquelle vous avez déclarez (revenus 2022 déclarés en 2023)

          • Le recalcul du montant de vos cotisations pour l’année en cours, calculées sur le revenu de l’année précédente

          • À titre d’information, les montants des premières échéances provisionnelles pour l’année prochaine.

          À savoir

          Dans le cas où ce montant serait éloigné de votre réel revenu, il est recommandé de réaliser une « estimation de revenus ». Il s’agit d’un service proposé par l’Urssaf qui permet de recalculer vos cotisations sur le montant de revenus que vous renseignez.

          Cette démarche permet d’éviter une régularisation de cotisations importante l’année suivante. Vous pouvez effectuer cette demande via votre espace en ligne sur urssaf.fr (service en ligne « Moduler mes revenus »).

          Quelles sont les prises en charge de cotisations par la CPAM ?

          En adhérant à la convention collective conclue entre leur profession et l’Assurance maladie, les PAMC bénéficient d’une participation de l’Assurance maladie à certaines cotisations sociales sur la base du revenu de l’activité conventionnée. Cette participation peut être partielle ou totale, cela dépend de la convention de votre profession.

          Exemple

          Pour un médecin conventionné de secteur 1, le taux de cotisation maladie est de 6,5 % . Dans le cas où celui-ci n’a que des revenus conventionnés, la CPAM prend en charge 6,4 % de cette cotisation, il ne reste donc que 0,10 % à charge du professionnel. En revanche, pour les revenus non conventionnés, c’est le taux de 6,5 % qui est appliqué.

          Cette participation peut être totalement ou partiellement annulée en cas de fraude. Cela signifie que le professionnel de santé doit rembourser cette participation lorsqu’il a fait l’objet d’une pénalité financière ou d’une condamnation notamment pour les faits suivants : faux et usage de faux, falsification, escroquerie à la sécurité sociale, facturation répétée d’actes ou prestations non réalisés, de produits ou matériels non délivrés ou tout autre manquement aux règles de prise en charge d’un acte, d’une prestation ou d’un produit de santé.

          Quelles sont les cotisations sociales à payer ?

          Les sommes collectées par les Urssaf sont reversées aux caisses de protection sociale.

          Elles sont destinées, notamment, à financer les prestations offertes par le régime général : remboursement des soins médicaux, versement des indemnités accidents du travail, prestations famille et retraite.

          • Cotisation d’assurance maladie (AM) : La cotisation d’assurance maladie-maternité finance les prestations versées par le régime général de Sécurité sociale.

          • Cotisation d’allocations familiales (AF) : Cette cotisation est destinée au financement des prestations versées par les caisses d’allocations familiales.

          • Contribution sociale généralisée (CSG) et contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) : Les recettes issues de la CSG financent les régimes d’assurance maladie, les prestations familiales, le fonds de solidarité vieillesse et la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. La contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) a été créée pour financer la caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades).

          • Cotisation d’indemnités journalières (IJ) : Il existe un dispositif d’indemnités journalières maladie en cas d’arrêt de travail pour les praticiens et auxiliaires médicaux, entre les 3e et 90e jours d’arrêt.

          • Contribution aux unions régionales des professionnels de santé ( Curps ) : Les professions libérales de santé sont représentées par des unions régionales des professionnels de santé qui contribuent à l’organisation et à l’évolution de l’offre de santé au niveau régional, notamment à la préparation du projet régional de santé et à sa mise en œuvre. Ces unions sont financées par la Curps, qui est due uniquement par les professionnels de santé installés.

          • Contribution à la formation professionnelle (CFP) : cette contribution finance des actions de formation, pour les médecins libéraux via le Fonds D’assurance Formation De La Profession Médicale (FAF-PM) et pour les autres professions PAM via le Fond Interprofessionnel de Formation des Professions libérales (FIF PL).

          • Cotisation à l’assurance volontaire accident de travail/maladie professionnelle (AVAT) : Cette cotisation facultative couvre les risques accidents du travail, les maladies professionnelles et les accidents du trajet. Elle est à souscrire auprès de votre CPAM puis recouvrée par l’Urssaf.

          • Cotisations retraite : Dans le régime classique l’Urssaf n’appelle pas les cotisations retraites ; celles-ci seront appelées par la caisse retraite correspondante à votre profession : CARPIMKO, CARMF, CARCDSF. Dans le cadre de l’offre simplifiée pour les médecins remplaçants, le taux de cotisation inclus les cotisants CARMF.

          À savoir

          L’affiliation au risque accident du travail/maladie professionnelle (assurance volontaire individuelle AT/MP) est facultative mais fortement recommandée. Cette assurance est à souscrire auprès de votre CPAM.

          Les cotisations sont forfaitaires selon un montant que vous choisissez, en fonction de vos revenus. Elles sont ensuite à payer auprès de l’Urssaf.

          Si votre conjoint (marié ou pacsé) ou concubin participe de façon régulière à l’activité de l’entreprise, il doit avoir un statut.

          Il existe 3 statuts : conjoint associé , conjoint salarié, conjoint collaborateur.

          Vous devez choisir un statut et le déclarer sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

          Si l’activité professionnelle du conjoint n’est pas déclarée, cette activité est considérée comme étant sous le statut de conjoint salarié.

          Le du gérant majoritaire de la SELARL est associé et participe à l’activité de l’entreprise.

          Il doit avoir les qualifications nécessaires pour exercer la même profession.

          Protection sociale

          Le conjoint associé est un travailleur indépendant. Il cotise personnellement auprès des organismes suivants :

          • Urssaf (cotisation d’allocations familiales, CSG-CRDS, Curps, contribution à la formation professionnelle, assurance maladie-maternité) pour votre activité conventionnée,

          • Caisse de retraite correspondant à la profession exercée pour la retraite de base et complémentaire et l’invalidité décès.

          Cotisations

          Ses cotisations sociales sont déterminées selon les modalités qui s’appliquent à tous les praticiens libéraux.

          Elles sont calculées sur la base de votre revenu professionnel. Vous établissez chaque année une déclaration de revenus.

            Le chef d’entreprise doit avoir opté pour l’entreprise individuelle, être gérant associé unique d’EURL ou être gérant majoritaire d’une SELARL.

            Le conjoint n’est pas rémunéré pour cette activité.

            Prestation maladie-maternité Le conjoint est assuré à titre personnel. Une option est possible pour bénéficier du régime du chef d’entreprise pour le droit aux allocations en cas de maternité ou paternité (naissance ou adoption). Il a droit à des Indemnités journalières.

            Prestation retraite invalidité/décès  : Par ses cotisations personnelles obligatoires, le conjoint se constitue des droits propres aux assurances vieillesse, invalidité-décès des professionnels libéraux auprès de la Caisse retraite.

              Quel que soit le statut juridique de l’entreprise, les conditions suivantes doivent être respectées :

              Déclaration préalable à l’embauche (DPAE) du conjoint, contrat de travail et fiches de paie mensuelles établies.

              Salaire correspondant à la qualification de l’emploi occupé ou, en cas d’activités diverses ou non définies par une convention collective, un salaire égal au minimum au Smic.

              Le conjoint paye des cotisations sociales auprès de chaque organisme de protection sociale ou auprès de l’Urssaf en d’adhésion à l’Urssaf service Tese

              Le conjoint salarié relève du régime général des salariés en contrepartie de cotisations salariales et patronales de Sécurité sociale.

              Il bénéficie de la protection offerte aux salariés en matière d’assurance chômage, sous réserve de l’appréciation par France Travail (anciennement Pôle emploi) de la réalité du contrat de travail.

              En devenant employeur vous êtes soumis à certaines obligations déclaratives.

              Vous devez effectuer les déclarations suivantes :

              • Déclaration du salarié. La déclaration préalable à l’embauche (DPAE) s’effectue au plus tôt dans les 8 jours précédant l’embauche. Elle est effectuée en ligne :

            • Déclaration préalable à l’embauche (DPAE) en ligne
              • Déclaration sociale nominative (DSN). La  déclaration sociale nominative (DSN)  remplace la majorité des déclarations sociales auprès des organismes de protection sociale et s’effectue mensuellement net-entreprises.fr.

            • Déclaration sociale nominative (DSN)
            • À partir de cette déclaration, en tant qu’employeur, vous payez des cotisations et contributions sociales (Urssaf, assurance chômage, retraite complémentaire, prévoyance…).

              Pour simplifier les formalités sociales liées à l’emploi de salariés vous pouvez adhérer au Titre emploi service entreprise (Tese), un service en ligne des Urssaf.

            • Titre emploi service entreprise (Tese)
            • Ce dispositif permet d’effectuer une seule déclaration pour la DPAE et le contrat de travail. Il n’y a plus de bulletins de paie à réaliser : le centre Tese s’en charge à partir des éléments de rémunération saisis.

              Enfin, un paiement auprès de votre Urssaf pour les cotisations de protection sociale obligatoire et pour l’impôt sur le revenu est prélevé à la source (si le salarié est imposable).

              La DSN et certaines déclarations annuelles sont effectuées par votre centre Tese (attestation fiscale…).

              La CPAM peut prendre la décision de « déconventionner » le praticien libéral pour une durée de 3 mois maximum. Cela signifie qu’elle peut décider de suspendre les effets de la convention à l’égard du professionnel de santé ;

              Elle peut prendre cette décision dans les cas suivants :

              • Application de façon répétée de tarifs supérieurs aux tarifs conventionnels hors les cas prévus par les textes, ou non-respect de la nomenclature des actes professionnels

              • Non-respect des règles relatives aux obligations concernant l’établissement des feuilles de soins

              • Utilisation abusive du dépassement pour exigences particulières.

              Pour cesser d’exercer votre activité, vous devez accomplir, dans le délai d’un mois (30 jours) suivant la cessation de votre activité, les formalités de radiation auprès du site : www.cfe.urssaf.fr

            • Urssaf CFE : formalités de modification et de cessation d’activité
            • Vous disposez ensuite d’un délai de 90 jours pour déclarer à l’Urssaf vos revenus professionnels pour l’année de cessation et/ou l’année précédente. 

              Les cotisations font l’objet d’une régularisation. 

              Si vous bénéficiez d’un crédit, le trop-versé est imputé sur le complément de cotisations et contributions dû, ou vous est remboursé. 

              Si vous êtes débiteur, le complément de cotisations et contributions résultant de la régularisation doit être acquitté dans le délai de 30 jours suivant l’envoi de l’avis d’appel de ce complément. 

              En cas de cessation d’activité professionnelle, les cotisations et contributions sociales provisionnelles ou définitives qui ont fait l’objet d’un report ou d’un étalement et qui restent dues doivent être acquittées dans les 60 jours de cette cessation.

              À savoir

              En l’absence de réalisation des formalités de cessations d’activité, l’Urssaf continue d’appeler les cotisations. 

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