Autorisation de débit de boissons

Un débit de boissons est un établissement qui vend des boissons alcoolisées. Il peut s'agir d'un café, d'un pub, d'un bar, d'un restaurant ou d'une discothèque. Les boissons peuvent être consommées sur place ou à emporter (food-truck, épicerie, etc.). Dans tous les cas, une licence est nécessaire.

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  • Rendez-vous obligatoire pour le dépôt du dossier ; 
  • Tout retard entraînera l’annulation du rendez-vous ; 
  • Tous les documents doivent être fournis en original et en copie ; 
  • Le demandeur doit être le gestionnaire, le locataire ou le propriétaire pour qui la demande est établie ; 
  • Tout document manquant entraînera le rejet immédiat du dépôt du dossier ; 
  • La demande doit être déposée au moins quinze jours avant l’ouverture du commerce ; 
  • La mairie agit sous l’autorité de la préfecture, qui peut demander des pièces complémentaires afin d’effectuer les vérifications qu’elle jugerait nécessaires. L’attribution ou non de la licence n’est pas de la compétence de la mairie.
À noter

Les débits de boissons temporaires (sur une foire, une fête locale, etc.) ne sont pas obligés d’avoir une licence. Une autorisation de débit de boisson temporaire délivrée par la mairie suffit.

Pièces à fournir

  • Carte Nationale d’Identité ou Passeport de la personne qui prend ou reprend la licence ; 
  • K BIS ; 
  • Statuts de la société ; 
  • Ancienne déclaration de débit de boissons ; 
  • Attestation de formation (Article 36 de la loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 et décret n°2011-869 du 22 juillet 2011).

Contact

Faut-il une autorisation pour ouvrir un établissement recevant du public (ERP) ?

Oui, l’exploitant d’un  ERP  doit demander une autorisation avant l’ouverture de l’établissement. De même, si l’établissement a été fermé plus de 10 mois, il doit demander une autorisation avant sa réouverture.

Il en fait la demande plus d’1 mois avant la date prévue de l’ouverture au public. Il effectue cette démarche auprès de sa mairie et à Paris auprès de la préfecture de police.

À savoir

un ERP de 5e catégorie avec locaux à sommeil (gîte, pension de famille…) fait l’objet d’une autorisation d’ouverture. Ce n’est pas le cas pour un ERP de 5e catégorie sans locaux à sommeil. Cependant, le maire peut faire procéder à des visites de contrôle pour vérifier si les règles de sécurité sont respectées.

L’instruction de la demande d’ouverture d’un  ERP  est différente selon que les travaux aient fait ou non l’objet d’un permis de construire.

L’exploitant doit effectuer les 2 démarches suivantes auprès de la mairie ou de la préfecture de police à Paris :

  1. Fournir une établie par un bureau de contrôle ou un architecte autre que celui qui a suivi le projet.

  2. Demander la visite de réception de la commission de sécurité pour contrôler les règles de sécurité de son établissement contre les risques d’incendie et de panique.

Où s’adresser ?

 Mairie 

L’exploitant doit assister à la visite de son établissement ou s’y faire représenter par une personne qualifiée.

La commission émet un avis qu’elle remet au maire. Celui-ci autorise l’ouverture par un arrêté municipal. Cet arrêté est notifié à l’exploitant par lettre  RAR . Une copie est transmise par la mairie au préfet du département.

Lorsque le maire s’oppose à l’ouverture de l’ ERP , l’exploitant peut contester cette décision devant le tribunal administratif dans un délai de 2 mois.

    L’exploitant demande au maire la visite de réception de son établissement. Après une visite des lieux, les commissions de sécurité et d’accessibilité se prononcent sur le respect des règles de sécurité contre les risques d’incendie et de panique et des règles d’accessibilité.

    L’exploitant doit assister à la visite de son établissement ou s’y faire représenter par une personne qualifiée.

    Les commissions émettent un avis qu’elles transmettent au maire. Celui-ci autorise l’ouverture par un arrêté municipal. Cet arrêté est notifié à l’exploitant par lettre  RAR . Une copie est transmise au préfet du département.

    Où s’adresser ?

     Mairie 

    Lorsque le maire s’oppose à l’ouverture de l’ERP, l’exploitant peut contester cette décision devant le tribunal administratif.

      L’exploitant demande au préfet de police la visite de réception de son établissement. Après une visite des lieux, les commissions de sécurité et d’accessibilité se prononcent sur le respect des règles de sécurité contre les risques d’incendie et de panique et des règles d’accessibilité.

      L’exploitant doit assister à la visite de son établissement ou s’y faire représenter par une personne qualifiée.

      Les commissions émettent un avis qu’elles transmettent au préfet de police. Celui-ci autorise l’ouverture par un arrêté préfectoral. Cet arrêté est notifié à l’exploitant par lettre  RAR .

      Lorsque le préfet de police s’oppose à l’ouverture de l’ERP, l’exploitant peut contester cette décision devant le tribunal administratif.

          Certains établissements sportifs font l’objet d’une homologation de la préfecture. Elle conditionne l’autorisation d’ouverture délivrée par le maire. Elle concerne les établissements suivants :

          • Établissement de plein air dont la capacité d’accueil dépasse 3 000 spectateurs

          • Établissement sportif couvert dont la capacité d’accueil est supérieure à 500 spectateurs

          La capacité d’accueil correspond au nombre de places assises individualisables offertes aux spectateurs dans les tribunes fixes et provisoires.

          Établissements recevant du public (ERP)