Déroulement des rencontres
La première rencontre entre le visiteur accompagnant et la personne sous main de justice a lieu dans les locaux du SPIP. Le conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) de la personne placée sous main de justice participe également à cet entretien.
Lors de cette rencontre, les 3 parties fixent les objectifs et les modalités de l’accompagnement. Pour cela, ils tiennent compte des besoins de la personne qui exécute sa peine en milieu ouvert.
Les autres rendez-vous ne peuvent pas être organisés dans les locaux du SPIP. Le lieu des rencontres est déterminé par le SPIP et l’ANVP. En fonction de la personnalité de la personne placée sous main de justice et de l’existence ou non d’interdictions judiciaires, certains lieux publics peuvent être envisagés (par exemple, une bibliothèque, un musée ou un café).
Attention
Les rendez-vous ne peuvent jamais avoir lieu au domicile du visiteur accompagnant ou de la personne placée sous main de justice.
Communication entre le visiteur accompagnant et la personne sous main de justice
Le visiteur accompagnant et la personne placée sous main de justice peuvent s’appeler, communiquer par textos ou par mails. Le visiteur accompagnant ne doit pas donner son numéro privé à la personne qu’elle accompagne.
Par mesure de sécurité, l’administration pénitentiaire met un téléphone portable à la disposition de chaque visiteur accompagnant. De plus, le CPIP fixe les limites de communication entre le visiteur accompagnant et la personne placée sous main de justice.
Paiement des frais dus à l’accompagnement
Une partie des frais engendrés par l’accompagnement peuvent être pris en charge par l’administration pénitentiaire. Le reste sera à la charge de la personne placée sous main de justice (par exemple, si le visiteur accompagnant paye les entrées au musée il peut demander un remboursement à l’administration pénitentiaire).
Les règles relatives au remboursement de ces frais sont prévues dans un protocole signé par l’ANPV et l’administration pénitentiaire. (par exemple, si le visiteur accompagnant paye les entrées au musée il peut demander un remboursement à l’administration pénitentiaire).
Le visiteur accompagnant bénéficie également de la même protection sociale que les visiteurs de prison. Ils sont totalement couverts en cas d’accident de service ou de trajet dans le cadre d’une intervention en dehors de la prison.
Durée de l’accompagnement
La durée de l’accompagnement est fixée selon les besoins de la personne placée sous main de justice. Il prend fin en même temps que la prise en charge par le SPIP.