Cultes : Une mosquée en remplacement des 2 lieux de culte actuels

Une mosquée verra le jour en remplacement des deux lieux de culte musulman actuels.

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Projection de la future mosquée ©Droits réservés

Monsieur le Maire, pourquoi construire une nouvelle mosquée dans la ville ?

Jean-Jacques Grousseau : La communauté musulmane dispose actuellement de deux salles de culte. Des salles qui sont inadaptées, trop étroites, situées dans une zone pavillonnaire dense, non dotées de parking et ne répondant pas à terme aux normes de sécurité attendues.
C’est donc naturellement qu’il faut envisager la relocalisation d’un site de prière, qui se fera en substitution des deux lieux de culte actuels, amenés à disparaître.

Comment avance le dossier ?

J.-J. G. : Disons qu’il avance enfin ! Cela fait 15 ans que la Ville échange avec la communauté musulmane sur ce projet qui n’avait jamais avancé. Le statu quo n’est plus possible. Nous avons donc réuni les deux associations et les services de l’État, dès mon arrivée aux responsabilités, en 2020.
Nous avons ensuite cherché un site adapté, accessible en transports et permettant la construction d’un parking.

Nous avons trouvé un terrain à l’entrée de ville, derrière la butte, en face du centre aquatique (précision, il ne s’agit pas de l’ancien terrain de rugby, actuellement une décharge).
Nous travaillons à la mise en vente de ce terrain à l’association (regroupant les deux associations actuelles), qui a déposé un permis de construire, en cours d’instruction. Il s’agit d’un projet financé à 100% par l’association, il n’y aura pas 1 euro de dépense publique et la vente du terrain génèrera une recette pour la Ville.

IL S’AGIT D’UN PROJET FINANCÉ À 100% PAR L’ASSOCIATION, IL N’Y AURA PAS 1 EURO DE DÉPENSE PUBLIQUE.

Quel est le rôle de la mairie ?

J.-J. G. : Cela fait 4 ans que nous travaillons sérieusement sur le dossier. Le terrain sera vendu à l’association selon l’estimation des Domaines. Il s’agit d’un site adapté, sans activité commerciale. Et je le redis, la Ville ne dépensera pas 1 euro, il s’agit d’un lieu de culte, un projet privé, porté par une association. Mon rôle de Maire n’est pas d’organiser le culte mais de créer les conditions pour que chacun puisse exercer son culte dans des conditions sécurisées, sécurisantes et dignes. Chacun doit pouvoir être libre d’exercer son culte. C’est le principe de la laïcité. Chacun doit pouvoir se sentir bien dans sa ville. Ça s’appelle le vivreensemble.

D’ailleurs il y a eu des précédents. Il y a 25 ans, la Ville a permis la construction d’une église au Noyer Renard. Il y 20 ans, c’est une synagogue qui a pu voir le jour sur un terrain municipal contre un bail emphytéotique.
L’église Saint-Denis, elle, est propriété de la Ville car construite avant 1905 (loi de séparation de l’Église et de l’État).
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Futur emplacement du lieu de culte à Athis-Mons

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