Matrimoine | Deux résistantes athégiennes à l’honneur

Patriote convaincue, Marcelle Henry a joué, dès 1940, un rôle crucial dans la Résistance, participant à des actions collectives. Héroïne de la Résistance antinazie, elle est l’une des 6 femmes Compagnons de la Libération. Une rue porte son nom à Athis-Mons.

C’est dans cette rue, anciennement rue du Parc, au numéro 29, que Marcelle Henry ouvre son pied-àterre aux persécutés, aux résistants, aux prisonniers évadés, à des officiers français et anglais, sauvant ainsi de nombreuses vies. Elle y entreposait aussi des tracts à destination des usines de la région.

Arrêtée par la Gestapo le 4 juillet 1944 avec plusieurs membres de son réseau, elle est incarcérée à Fresnes, torturée et condamnée à mort le 10 août 1944. Échappant à la peine capitale du fait de l’avancée des Alliés et de la panique des Allemands, elle est déportée le 15 août 1944 à Ravensbrück et transférée ensuite au camp de Buchenwald.

Libérée le 9 avril 1945, elle décède à l’âge de 49 ans à Paris, le 24 avril 1945, des suites de sa déportation. Décorée de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre 39-45 avec palme, elle fut nommée par décret du 27 avril 1945, Compagnon de la Libération.