Finances : Budget de la ville 2025 : parlons-en sensemble !

L’élaboration du budget de la ville 2025 se fait dans un contexte très restreint. En responsabilité, l’équipe municipale a défini des efforts de gestion et un plan d’économies, sans rogner sur les services publics et sans augmentation d’impôts. Plusieurs réunions publiques sont organisées pour en parler avec les habitants.

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Les élu·e·s de l’Essonne mobilisé·e·s contre le Projet de Loi de Finances 2025 le 18 novembre 2024 devant la préfecture

1. Des dépenses qui augmentent… 🡭

L’augmentation des dépenses de la Ville (+ 17,2% d’augmentation des dépenses de fonctionnement entre 2020 et 2024, soit 8,3 millions d’euros), s’explique notamment par :

  • le dégel du point d’indice des fonctionnaires, décidé par le gouvernement : 3,3 millions d’euros,
  • le remplacement nécessaire d’agents : 500 000 €,
  • l’augmentation de la fréquentation des temps périscolaires : 600 000 €,
  • l’inflation des factures d’énergie : 1,6 million d’euros,
  • l’augmentation du coût des repas à la cantine.

2… plus vite que les recettes 🡮

En parallèle, les recettes de la Ville augmentent moins vite que les dépenses. Certaines baisses sont liées au contexte national et d’autres sont la conséquence de choix politiques assumés de l’équipe municipale comme arrêter la construction de nouveaux logements pour retrouver la maîtrise de son urbanisme et de son cadre de vie.
Cette raréfaction des recettes s’explique aussi par :

  • la baisse de la taxe d’aménagement : 118 390 € en 2024 contre 626 000 € en 2020,
  • la baisse des DMTO (droits de mutation à titre onéreux) liée à la crise immobilière : 869 375 € en 2024 contre 1 401 110 € en 2019.

3. Des partenaires qui se désengagent

Après avoir augmenté les impôts en 2015, remis en cause les budgets cruciaux comme la solidarité, le social (coeur de compétence), le Département de l’Essonne, en crise lui aussi, s’est désengagé de nombreux dispositifs de soutien aux communes.
Pour Athis-Mons, ce sont des baisses de subventions pour la petite enfance, la culture et le sport.
Prévention spécialisée : moins 33 000 € par an.
Insertion emploi : années blanches en 2024 et 25.
Ainsi qu’une diminution de 500 000 € du contrat départemental, qui étaient comptabilisés dans le financement de la nouvelle école de la RN7. Et nos séniors, personnes en situation de handicap et anciens combattants, comme tous ceux de l’Essonne, pâtiront également de l’augmentation de 37 à 100 € pour les zones 3-5 et de 156 € à 300 € pour les zones 1-5 de la carte Navigo Améthyste.

4. Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 du gouvernement : – 1,5 million d’euros avec l’ancien gouvernement. Nous attendons le prochain PLF !

L’ancien PLF 2025 prévoyait 1,5 million d’euros en moins de contribution de l’État au budget de la ville. C’est-à-dire, par exemple, le coût annuel de fonctionnement de deux crèches, de la Police municipale ou de la gestion des espaces verts.

5. Un engagement tenu depuis 2020 et qui sera encore tenu en 2025 : pas d’augmentation du taux communal d’imposition !

« Le budget 2025 se fera dans le cadre de l’engagement que nous avons pris devant les Athégien.ne.s en 2020 : pas d’augmentation du taux communal d’imposition. C’est vrai depuis le début du mandat, ça le sera à nouveau en 2025 », indique Patrice Sac, 1er adjoint au Maire en charge des Finances.

L’équipe municipale travaille également à une baisse de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) en 2025.

6. Des investissements nécessaires que nous maintiendrons

De nombreux investissements seront réalisés en 2025 : poursuite des travaux d’agrandissement de l’école Prévert, acquisition des dernières parcelles nécessaires à la construction du futur groupe scolaire de la RN7, lancement des études de requalification du quai de l’Industrie, poursuite du projet de construction de la maison de santé du Val, acquisition de nouvelles caméras de vidéo-verbalisation, réfection des sols du gymnase Coubertin, poursuite du plan de rénovation des aires de jeux, du plan vélo… Les taux d’endettement nous empêchent d’investir encore davantage, d’où l’intérêt de contenir la dette chaque année.

7. « Ne rien lâcher »

C’est donc un budget contraint qui s’annonce. Nous attendons encore les arbitrages au plus haut niveau de l’État. « Mais nous ne lâcherons rien sur le maintien d’un service public municipal de qualité et une capacité d’investissement à la hauteur des enjeux qui sont les nôtres », explique Jean-Jacques Grousseau, Maire de la ville.

8. Faire des économies de fonctionnement

Malgré ces incertitudes, des choix qui seront arbitrés lors de l’adoption du Rapport d’orientation budgétaire en février sont d’ores et déjà sur la table. La recherche d’économies se fait partout où nous le pouvons, encore une fois sans entrave aux services publics : en 2025, ce sont 1,7 million d’économies qui sont recherchés.

9. Deux écoles à financer

Pour répondre à l’augmentation de la population ces dernières années, liée à la construction de trop nombreux logements, la Ville doit aujourd’hui financer l’agrandissement de l’école Prévert (de 5 à 9 classes – coût : 4 millions d’euros) et la construction d’un nouveau groupe scolaire aux abords de la RN7 (coût : 18 millions d’euros).


Huit réunions publiques pour parler budget (et donc service public)

En transparence et fidèle à ses engagements en matière de démocratie locale, la Ville organise huit réunions publiques sur le budget 2025 :

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