La flore athégienne inventoriée
Publié jeudi 28 octobre 2021 à 17h55.
Archives : cet article date de plus de 6 mois.
Passionné et ardent défenseur de la cause environnementale, Jean-Luc Gorremans, administrateur et conseiller botanique de l’association des Amis du Coteau des Vignes, nous explique sa démarche…
À l’origine, le Coteau des Vignes
Au départ, en 1991, Jean-Luc Gorremans commence un inventaire des espèces botaniques au Coteau des Vignes pour défendre ce site en proie à la pression foncière. « J’ai commencé cet inventaire botanique du coteau, lors d’une sortie au cours de laquelle nous étions cinq à accompagner Monsieur Paul Jovet et je continue encore aujourd’hui à collecter des données dans la ville ».
Une rencontre qui va tout changer
« En décembre 2020, c’est une conférence de Gérard Arnal (ancien directeur-adjoint du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien) sur un inventaire réalisé à Bois d’Arcy qui m’a donné envie d’organiser, sur le même modèle, les données que je collecte à Athis-Mons depuis plus de 30 ans. J’étais curieux de voir si des corrélations pouvaient se révéler entre les analyses des données récoltées sur les deux communes et si la méthode proposée pouvait me permettre d’évaluer le niveau de l’inventaire athégien ». Le fait est qu’elles se sont montrées concordantes. Encouragé par cette première expérience et contraint par le confinement sanitaire à ne pas dépasser 10 km, Jean-Luc s’est lancé dans un quadrillage systématique de toutes les zones accessibles de la commune, où il parcourt, en 2021, plus de 2 000 km ! « Le résultat de ces prospections intensives de 2021 a considérablement élevé le niveau qualitatif de l’inventaire. Alors avec une base désormais très solide, plus de 500 espèces répertoriées, j’ai décidé de me lancer dans la réalisation d’un atlas botanique communal ».
Faire de cet inventaire un document de référence !
« La partie inventaire, plus technique, a pour vocation à être intégrée dans les bases de données scientifiques (CBNBP, Inventaire National du Patrimoine Naturel, Agence Régionale de Biodiversité…). La partie atlas est accessible à un public beaucoup plus large et pourra aussi bien être utilisée comme outil pédagogique de sensibilisation pour les jeunes que comme élément de réflexion pour les prises de décisions en matière d’aménagement ».
Mairie d'Athis-Mons