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8 femmes racontent le 8 mars - 1/8 | Anaïs Lambillotte, psychologue au sein de la Maison de la Justice et du Droit

Publié lundi 8 mars 2021 à 07h00.

Archives : cet article date de plus de 6 mois.

Anaïs Lambillotte, est psychologue clinicienne à la Maison de la Justice et du Droit (MJD) du Grand-Orly Seine Bièvre située à Athis-Mons.

Anaïs Lambillotte, psychologue clinicienne à la Maison de la Justice et du Droit (MJD) du Grand-Orly Seine Bièvre à Athis-Mons
Anaïs Lambillotte, psychologue clinicienne à la Maison de la Justice et du Droit (MJD) du Grand-Orly Seine Bièvre à Athis-Mons

« Je rêve d’un jour où nous n’aurons plus besoin du 8 mars ».

Quelles sont vos missions au sein de la MJD ?

J’ai intégré la MJD en juillet 2020. J’assure un suivi psychologique pour celles et ceux qui en ont besoin, tous les jours de la semaine (même si des consultations téléphoniques sont organisées en ce moment les mardis et jeudis dans le cadre sanitaire que nous connaissons). Je reçois uniquement des personnes majeures, provenant d’Athis-Mons mais aussi des alentours (Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon, etc).

Quels publics recevez-vous principalement ? Quelles sont leurs problématiques ?

En 2020, la MJD a reçu 70 patients, essentiellement des femmes (10 hommes seulement, même si ce chiffre est en hausse). Elles viennent souvent me parler des traumatismes qui sont les leurs, liés à des violences conjugales ou intrafamiliales, mais aussi à du harcèlement au travail, des situations de vie difficiles… Mon rôle est de les soutenir et de les écouter, de les accompagner dans leurs démarches pour sortir de spirales parfois infernales. Ce n’est pas de la thérapie, mais bien du soutien psychologique à court et moyen terme. Les consultations sont gratuites.

Le 8 mars pour vous ça dit quoi ?

Ça dit qu’en 2021 nous avons encore besoin d’une journée pour sensibiliser et lutter pour les droits des femmes. Je rêve d’un jour où nous n’en aurons plus besoin. Si beaucoup de choses ont été faites, il reste encore beaucoup à faire, notamment sur le plan pénal, afin de reconnaître les violences, les sanctionner pour favoriser la reconstruction de l’après. Les violences qu’elles soient verbales ou physiques, bien qu’invisibles pour certaines, laissent des traces pour toute une vie. Le combat, malheureusement, doit continuer.


Maison de la Justice et du Droit (MJD)
4 avenue François Mitterrand
91200 Athis-Mons
Tél. : 01 69 57 82 80.
Mél : mjd.athismons@grandorlyseinebievre.fr
Site : www.grandorlyseinebievre.fr
Plans : Google maps, Open Street Map, Waze, Bing maps.
Transports en commun : ratp.info, vianavigo.com.

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